"Par la barbe du Père Noël !"

Cette suite spirituelle de http://phoenixwright.bb-fr.com/maison-du-studio-n2-f10/ma-parodie-pw-t249.htm, reprend par la même occasion la personnalité que son auteur, Ike, avait trouvé pour l'un des personnages. Jeu : Trouvez lequel.

Note : Cette fiction reprend le contenu des Ace Attorney sans aucune retenue. Si vous n'avez pas terminé au moins le premier volet, vous risquez non seulement de ne pas comprendre, mais en plus de vous spoiler. Ce serait bête.

Index
Episode 1 : Le premier volte-fail
Episode 2 : Le volte-fail des soeurs
Episode 3 : Le volte-fail du samourai
Episode 4 : Bonjour et volte-fail
Episode 5 : Le fail renaît de ses cendres

Épisode 1
Le premier volte-fail

-Oh non... Je l'ai tuée... Merde, c'est pas possible, je dois trouver un bouc émissaire, sinon je vais vraiment avoir l'air d'un gros con. Oh ça y est je sais ! Le mec qui était dans le couloir là ! Il a l'air tellement stupide que ça ne peut que marcher !! HA HA HA HA HA HA HA HA HA §§§

Bonjour. Je suis Victor Boulay. Je suis Dieu. Yeah. Mes fans m'adorent. D'ailleurs aujourd'hui j'ai encore signé des autographes. Avant on me connaissait sous le nom du Tueur de Débutants, mais bon, c'est du passé, mais c'est pas grave je roxxe quand même, yeah. Aujourd'hui je vais affronter un avocat débutant, et je vais le battre, car je suis Boulay et que nul ne peut arrêter un Boulay une fois qu'il a été tiré, yeah.

Bon voilà je suis arrivé dans la cour et les fans m'acclament, yeah, je ne sais pas si mon stylo survivra aux demandes d'autographes que je vais avoir aujourd'hui.
Oh, le débutant entre, il est suivi de Mia Fey, l'avocate qui a rendu ma coupe de cheveux encore plus awesome qu'elle ne l'était avant !

-La séance est ouverte pour le procès de Paul Defès. La défense et l'accusation sont-elles prêtes ?
-L'accusation est prête à mettre le feu, Votre Honneur ! Yeah !
-La défense est... Euh... Prête... Je crois ?
-Phoenix ! Comment peux-tu hésiter ! Tu me fais honte !

Ha ha il se fait enguirlander par l'autre conne, trop fort, yeah, j'ai du spectacle en direct live.
Ah bah c'est déjà fini, bon c'est pas grave, c'était quand même marrant, yeah. Bon, je vais essayer de faire durer le spectacle.

-Votre Honneur, je pense que l'avocat de la défense en face n'est pas prêt pour affronter un procureur aussi CHARISMATIQUE que votre serviteur. Je veux dire, c'est comme s'il affrontait Chuck Norris ou Tyrell Badd, yeah.
-Il le faut bien, pourtant.
-Je suggère de lui poser quelques questions pour voir s'il est prêt à reprendre le flambeau de la jeune femme qui se tient à côté de lui.
-Bonne idée. Très bien, M. Wright, combien font 2+2 en base 4 ?
-Euh, 10, mais quel est le rapport ?

L'avocate lui dit quelque chose dans l'oreille. Quelque chose du genre "Autant de rapport que la jurisprudence Chewbacca." Yeah, je vois qu'elle connaît ses classiques. C'est normal, je lui ai tout appris.

-Bien, répond le juge, vous me semblez suffisamment calme et serein, poursuivons. M. Boulay, la description du crime s'il vous plaît.
-OH YEAH C'EST MON HEURE DE GLOIRE. Bah voilà, j'étais en vacances au ski et un gosse m'a jeté des boules de neige à la figure. C'est un crime impardonnable, yeah, surtout que mon manteau ne s'en est pas remis.
-Quel est le rapport ?
-Yeah. Le rapport c'est que je suis concerné.
-... Bon, et l'affaire qui nous occupe ?
-Elle est moins intéressante, un certain Paul Defès a tué sa petite amie, mais bon on s'en fout, mes vacances sont plus intéressantes. Au fait, je vous ai montré les photos du jour où j'étais à Hawaï et où une gigantesque météorite s'est crashée à deux pas de mon logement ?
-Euh, je ne pense pas.
-Ah bah cool, je les ai là, vous allez pouvoir les voir, yeah.

*Deux heures plus tard*

-Et là c'est le moment où j'ai dit au serveur du restaurant ", votre soupe est trop froide, je ne vous donnerai donc pas d'autographe, yeah !"
-Bon, je crois qu'on a compris. Qu'en est-il de Paul Defès ?
-On s'en fout de Paul Defès, yeah.
-Bon, si l'accusation s'en moque, je vais pouvoir rendre mon verdict...
- ... Yeah. Bon, voilà les faits : Paul Defès a utilisé une statue du Penseur pour tuer Cindy Stone.
-C'est mieux. Vous avez un témoin ?
-Vu que j'ai passé deux heures à vous parler de mes vacances, qui étaient awesome, je ne vais pas appeler Paul Defès comme c'était prévu au départ, yeah, je vais directement appeler le mec qui a assisté au crime.
Bon bah j'appelle M. Khatouvu à la barre.
-M. Khatouvu ? C'est quoi ce nom bizarre ?
-C'est un nom Arabe, M. Wright. Mais je ne vais pas faire des blagues racistes sur les arabes, de toute façon je suis supérieur à toutes les races sans distinction, yeah. Même les aryens ne m'arrivent pas à la cheville.

Mon speech a fait son effet, yeah. J'ai entendu quelqu'un dans le public parler d'un certain Godwin, je vois pas qui c'est mais ça doit être quelqu'un de mon envergure, si on préfère parler de lui plutôt que de moi, yeah. J'approfondirai peut-être. Enfin non, vu que je passe mes journées à m'admirer dans un miroir et à signer des autographes, je n'aurai jamais le temps, yeah.

-M. Khatouvu, veuillez nous dire vos nom et profession.
-Bonjour, je m'appelle Franck Khatouvu, et je suis voleur professionnel.
-...
-...
-...
-... Yeah.
-Euh oui en fait je disais ça, c'est dans le jargon, ça veut dire que je suis commerçant.
-Ah d'accord. Et vous vendez quoi ?
-Des revues porno.
-Ne nous étendons pas sur le sujet.
-Au contraire, Votre Honneur, étendons-nous, yeah. C'est payé combien de poser pour des revues porno ? Mon corps de rêve se doit d'être exposé aux yeux du monde.
-Vous êtes immonde, procureur Boulay.
-Vous savez, Votre Honneur, si vous êtes jaloux parce que je ne vous ai jamais signé d'autographe, vous pouvez le dire, yeah.
-... Bref, passons sans plus tarder au témoignage.

Pour des raisons de clarté le nom des personnages sera désormais indiqué.

Déposition du témoin
Khatouvu : Bah voilà, en fait j'étais allé là-bas pour vendre mes journaux. Je me suis arrêté parce que j'avais une grosse envie d'en feuilleter un. C'était juste à côté de l'appartement de la victime. Là j'ai levé la tête sans trop de raison et j'ai vu le meurtre ! Je me souviens parfaitement de l'heure : Il était treize heures.

Phoenix : M. Khatouvu ! Il n'y avait pas de coeur à treize ors !
Boulay : Yeah M. Wright, j'ai entendu que vous aviez parlé de trésor, alors donnez-le moi. Je pourrais peut-être envisager de vous donner un autographe en échange.
Phoenix : Euh... De corps à très heureux... De car à trois heures... De treize heure moins le quart...
Mia : Phoenix ! Reprend ton sérieux, sinon tu es viré.
Phoenix : Il n'y avait pas de corps à treize heures !
Mia : Je préfère.

Khatouvu : Hein ? Quoi ? Mais si.
Phoenix : Le rapport d'autopsie est pourtant formel : C'est à seize heures que le meurtre a été commis. Ce qui m'amène, M. Khatouvu, à la question suivante : Avez-vous pris un repas le jour du meurtre ??
Boulay : Yeah M. Wright vous êtes totalement défoncé là c'est pas possible autrement, on s'en fout qu'il ait pris un repas, le mien est beaucoup plus important. D'ailleurs pour votre gouverne ce jour-là j'ai mangé un steak frites et puis un yaourt à la vanille. C'était délicieux.
Phoenix : Vous pouvez m'expliquer comment on peut décemment confondre 13 et 16 heures alors que le repas est à midi ? Votre Honneur, ce témoin devait être saoul, c'est pourquoi tout son témoignage est bancal !
Juge : Mais c'est ma foi vrai !
Boulay : Il m'arrive tous les jours de me croire à une autre heure. Je passe trop de temps à me regarder et finalement le temps a passé tout seul sans que je m'en sois rendu compte.
Juge : Cet argument est valable.
Boulay : Yeah.
Phoenix : La défense accuse Khatouvu du meurtre !
Mia : ... Phoenix. Tu fais chier. Ton timing est totalement merdique. Corrige-moi ça immédiatement, sinon tu es viré.
Phoenix : Euh ouais désolé je retire ce que j'ai dit pour l'instant. Par contre à propos du problème du corps, j'aimerais que M. Khatouvu me donne une explication valable.
Khatouvu : Bah je l'ai vu à la télévision
Boulay : Un relevé indique que le courant était en panne.
Juge : Euh... M. Boulay, pourquoi mâchez-vous le travail de la défense ?
Boulay : Yeah, parce qu'il faut bien lui laisser une chance, sinon c'est trop facile.
Phoenix : Vous n'avez donc pas pu entendre la télévision ! Votre argument tombe à l'eau ! Qu'avez-vous à répondre à cela, accusé !!
Khatouvu : ... Je ne suis pas l'accusé, pauvre tâche.
Phoenix : Oh désolé.
Khatouvu : C'est l'arme du crime qui a sonné l'heure.
Phoenix : L'arme du crime ? Je ne suis pas d'accord ! En effet, l'arme du crime est... Euh... Mia, j'ai oublié mon texte.
Mia : Tu es désespérant. Je vais m'arranger pour me faire buter lors de la première affaire comme ça je n'aurai plus à supporter tes jérémiades. Et je m'arrangerai pour que ma sœur, qui sera certainement accusée, demande de l'aide à un autre avocat. Enfin bon pour l'instant ton texte consiste à dire que l'arme du crime est une PUTAIN DE STATUE.
Phoenix : Oh okay. Oui donc l'arme du crime est une statue. Accusé ! Comment expliquez-vous cela !!
Khatouvu : Vous avez tort ! Je ne suis pas l'accusé, et l'arme du crime est une horloge !
Phoenix : Non ! C'est une statue !
Khatouvu : Une horloge !
Phoenix : Une statue !
Khatouvu : Une horloge !
Phoenix : Une statue !
Khatouvu : Une horloge !
Phoenix : Une statue !
Khatouvu : Une horloge !
Phoenix : Une statue !
Khatouvu : Une horloge !
Phoenix : Une statue !
Khatouvu : Une horloge !
Phoenix : Une statue !
Juge : VOS GUEULES !
Boulay : Yeah, il les a fait taire, je vais donc pouvoir raconter ma vie.
Juge : Non.
Boulay : Yeah juge je sais que vous en mourez d'envie.
Juge : Non.
Boulay : ... Bon bah ça yeah, je suis frustré.
Juge : M. Wright a raison, l'arme est une statue.
Phoenix : Oh attendez, je viens de lire une soluce et j'ai trouvé la solution ! La statue est une horloge qui n'est pas à l'heure §§§
Boulay : Vous n'avez pas honte de cheater ? Seul moi ait le droit de cheater, yeah, et je ne m'en sers pas car je suis un BG.
Juge : Quoi qu'il en soit l'argument est valable.
Khatouvu : Non mais je rêve là, vous vous laissez embobiner par un avocat qu'est pas foutu de trouver la solution tout seul ? C'est quoi ce tribunal de pouilleux ?
Juge : M. Khatouvu, ce "tribunal de pouilleux" appartient à Capcom France. Un peu de respect, je vous prie.
Khatouvu : ... Non mais vos gueules, vous faîtes chier là avec vos objections, vos pièces à conviction, et surtout AVEC CAPCOM FRANCE. Je voulais jouer à Ace Attorney Investigations en Français, et ON M'A PRIVÉ DE CE SIMPLE PLAISIR. Je HAIS Capcom. Ils doivent MOURIR. Et je ne parle même pas du fait qu'ils ont saboté la fin d'Okami !!
Boulay : Yeah M. Khatouvu, taisez-vous, sans Capcom je n'existerais même pas, et l'humanité aurait subi une bien grande perte.
Juge : Cet avis n'engage que vous.
Boulay : Yeah. Bon Votre Honneur, je n'ai pas toute la journée à vous consacrer, alors pouvez-vous rendre votre verdict Coupable plus vite que ça ?
Mia : Phoenix. Si tu n'objectes pas, ton client est un homme mort et ta carrière est foutue.
Phoenix : Bah remarque je m'en fous un peu de ma carrière, le poker me tenterait bien. D'ailleurs si je dois quitter le Droit je pense que je ferai joueur de poker pro.
Mia : ... Si tu n'objectes pas je ne te donnerai pas la clé de l'armoire où j'ai rangé les cookies.
Phoenix : Oh bah alors Votre Honneur, le procureur Boulay essaye de vous embobiner !
Juge : Merci, je le vois bien, je ne suis pas encore totalement gâteux non plus.
Phoenix : D'après les données dont je dispose et que j'ai choppé sur Internet, la victime était en voyage à Paris, ce qui explique le décalage horaire débile.
Juge : ... Mais nous SOMMES à Paris.
Phoenix : Ah merde je regardais pour la version Américaine.
Boulay : Elle était à Sidney, yeah, et je dois bien dire qu'elle a du goût, tant Paris serait une ville foireuse en tout point sans ma présence.
Phoenix : En tout cas, l'accusé ne peut avoir entendu l'heure qu'en tuant la victime. Son mobile ? MANGER LES COOKIES.
Mia : Non, ça c'est le tien.
Phoenix : Oops. Bref, j'accuse M. Khatouvu. Ou devrais-je plutôt dire... M. Khatoufait !
Boulay : Yeah, c'était un jeu de mot encore plus minable que celui que j'ai fait avec mon nom au début de cette histoire.
Khatouvu : ... NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!
Cet avocat a tout compris ! MÊME MON MOBILE !
Phoenix : Ah bon ? Je l'ai dit au hasard pourtant.
Khatouvu : Merde, alors je me suis grillé tout seul.
Juge : Bon, il me semble clair que l'innocence de M. Defès est démontrée. Je le déclare NON COUPABLE et la séance est levée.
Boulay : Yeah, grâce à moi la vérité triomphe une fois encore.

-
Bon, je suis content, j'ai encore gagné un procès, yeah, ce qui est bizarre c'est que tout le monde me regarde comme si je l'avais perdu. Mais bon, ce qui est bien c'est que j'ai encore enseigné à un débutant la dure vie du barreau. Yeah. Il faudra que je pense à en parler dans le générique de fin.
-

Salle des accusés
Paul : Nick, merci mon pote, même si ta défense était brouillon.
Mia : N'ayons pas peur des mots, c'était de la merde.
Paul : Hey, t'as un beau corps ma jolie. Tiens, je t'offre ma pendule-statue, je l'ai en triple de toutes façons, j'ai rien de mieux à faire de mes journées que faire du bricolage artisanal suffisamment lourd pour servir d'arme de crimes.
Mia : Merci, je m'en servirai pour planquer des preuves.
Paul : Oh, c'est la plus gentille chose qu'on m'ait dite.
Mia : Bon Phoenix, je reconnais que tu n'es pas si nul que ça. Pour fêter ça je te laisse la clé de l'armoire. Mais laisse quelques cookies. Sinon je devrai encore la fermer.
Phoenix : Pas de problème patron !

Fin


Épisode 2 - Le volte-fail des soeurs

-Allô, Mia !
-Salut Maya, je sors d'un procès avec mon élève.
-Et ? C'était bien ?
-Je n'ai jamais eu autant envie de tuer quelqu'un. Si tu as des ennuis un jour, appelle Samuel Rougenberg, ça vaut mieux pour tout le monde.
-Oh...
-Bah Phoenix est sympa hein, dans trois ans il aura peut-être atteint un niveau potable. Et puis après tout son client s'en est sorti avec un verdict non coupable.
-Okay, je demanderai à Phoenix de me défendre si j'ai un problème alors.
-... Je te hais.
-Mais... Mais pourquoi ?
-Oh pour trois fois rien. Sinon j'ai foutu les preuves de mon procès dans une pendule statue du Penseur et je pensais te la filer, tu veux bien ?
-Chic ! Un jouet !
-Ouais mais il marche pas, j'ai enlevé les piles parce que j'en avais besoin pour ma calculatrice. D'ailleurs c'est là que j'ai pensé à foutre les preuves.
-Han. Les pauvres piles.
-Bref, viens me voir au cabinet ce soir, et ensuite on ira manger des hamburgers.
-HAMBURGERS §§§§ JE T'AIME MIA §§§§§§
*clic*

Youpi, j'ai gagné mon procès, je suis heureux. Le procureur en face, je sais déjà plus son nom, mais il était chiant. Je suis content de plus le voir.
En tout cas, Mia m'a invité à venir au cabinet ce soir pour rencontrer sa sœur Maya, et qu'on aille manger des hamburgers.
C'est pour ça que me voilà arrivé au cabinet à cette heure tardive.

... Cette odeur... DU SANG !
Vite ! Je dois découvrir qui a organisé une fête du boeuf sans moi !!!!
... Mia... Non... Elle est morte... Elle ne m'avait même pas reversé mon salaire d'avocat stagiaire ;_; Oh wait c'est quoi ce bout de papier ? Maya... Ce nom me dit vaguement quelque chose... Je crois que je l'ai mentionné un peu plus tôt dans cette histoire... Rah, j'ai oublié.

-Snif... Snif...

Han y avait une jeune fille à côté du corps et j'avais même pas remarqué.

-Soeurette...
-Euh salut, qui es-tu ?
-M... Maya Fey, la soeur de Mia...
-Euh, va te reposer dans le canapé dans la pièce d'à côté...
-D'accord.

Voilà elle est partie. Je dois appeler les flics. Mais d'abord j'ai bien envie de profiter du corps de la patronne, j'ai jamais pu pendant qu'elle était vivante. [NIVEAU PEGI CRITIQUE ATTEINT, DISCUSSION EN COURS POUR L'AJOUT D'UN 21+ SUR LA BOÎTE]

-ALLÔ ? POLICE ? Y A EU UN MEURTRE HORRIBLE EN FACE DE CHEZ MOI !

... Et crotte. Bon, je vais plutôt aller parler à Maya, alors. Mais d'abord faut que j'examine la scène du crime, je ne pourrai plus quand y aura la police. Oh, mais j'ai de bons réflexes en fait. Mia arrêtait pas de me rabaisser mais j'ai réussi à organiser l'enquête à moi tout seul, je progresse !
Bon bref y a des morceaux de verre par terre, ça coupe alors je vais les ramasser pour pas que quelqu'un se blesse. Et puis la pendule statue me semble bien être l'arme du crime. Hop, récupérée. ... Hum, soit c'est tout, soit je suis une cruche. Ah ouais, j'ai pas regardé le téléphone du coup.
... Pourquoi le fil est coupé ? J'enregistre ça.

Bon bref je vais voir Maya.

Phoenix : Hum, donc tu t'appelles Maya, c'est bien ça ?
Maya : Oui, c'est bien ça...
Phoenix : Tu peux me parler de ce que tu as vu ?
Maya : Ma soeur est morte ;_;
??? : OKAY TOUT LE MONDE FACE AUX MURS ET LES MAINS SUR LA TETE
Salut mon gars, je suis l'inspecteur Dick Tektiv, mon gars, et je répète "mon gars" tout le temps parce que ça fait viril, mon gars. Quoi qu'il en soit mon gars, on m'a signalé un meurtre par ici, mon gars, et je viens mener l'enquête, mon gars.
Maya : Vous pouvez arrêter de dire "Mon gars" tout le temps... Mon gars ?
Tektiv : Okay je vous coffre pour insulte aux forces de l'ordre. Et puis vous êtes sacrément suspecte dans cette affaire.
Phoenix : Bah et moi, je suis pas suspect ?
Tektiv : ... C'est vrai que vous avez l'air complètement à côté de vos pompes, mon gars. Mais bon, c'est définitivement elle la coupable. Sauf si le bout de papier que je vois dépasser de votre main n'indique pas son prénom. Au fait, comment t'appelles-tu ?
Maya : ... Maya...
Tektiv : Okay, affaire résolue mon gars ! Je l'embarque !

...

Oh attends ils sont tous partis en me laissant seul au milieu d'une scène de crime ? Mais ça le fait pas là, mais alors pas du tout ! Je dois parler à Maya. Je suppose que je pourrai demain matin, au centre de détention. Il faut au moins que je réussisse à la défendre, j'ai l'impression qu'elle a été arrêtée par ma faute du coup, je veux pouvoir dormir sans être rongé par la culpabilité.

Je suis rentré chez moi et j'ai dormi. Oh bah j'ai bien dormi finalement, je pourrais me passer de défendre Maya. M'enfin malheureusement si je la défends pas l'auteur va me défoncer parce que le scénario ne pourra plus être suivi.

Me voilà au centre de détention.

Maya : Bonjour.
Phoenix : Salut !
Maya : Tu viens me défendre ?
Phoenix : Euh... Oui, tout à fait.
Maya : Eh bien même pas en rêve !
Phoenix : Argh.
Maya : L'une des dernières volontés de ma soeur était que je ne te prenne pas en avocat, et puisqu'elle est morte, je vais la respecter §§§
Phoenix : Mais... Mais... Mais quelle ordure !
Maya : Par contre je veux bien que tu me serves de coursier, il paraît que Samuel Rougenberg est un bon avocat.
Phoenix : Pff, okay j'y vais.
Maya : Oh et ramène mon téléphone portable si tu le trouves, y a des preuves dedans.
Phoenix : Ce sera tout ?
Maya : Je t'aurais bien dit d'aller nourrir le chat mais je n'en ai pas.

Voilà je suis chez Rougenberg. Y a personne. Youpi. Je me casse. Je vais plutôt enquêter au bureau. Voilà, j'y suis.

Tektiv : Salut mon gars.
Phoenix : Salut.
Tektiv : Vous vous rappelez qui je suis, j'espère, au moins, mon gars ?
Phoenix : Eeeeeeuuuuuuuhhhh... Dick Cionnère ?
Tektiv : ... Non.
Phoenix : Dick Taphone ?
Tektiv : Non plus.
Phoenix : Dick Tateur ?
Tektiv : Toujours pas.
Phoenix : Moby Dick ?
Tektiv : Mais... Mais pas du tout, mon gars !
Phoenix : Dick Tac ?
Tektiv : Ma patience a des limites.
Phoeinx : Ah ! Je m'en souviens ! Vous êtes Dick Tektiv !
Tektiv : Non. ... HEY ATTENDS, SI. Mais pour vous, mon gars, ce sera M. Tektiv, mon gars. Ou même mieux, mon gars : Inspecteur Tektiv, mon gars.
Phoenix : D'accord, Inspecteur Tektiv Mongars.
Tektiv : ... Mon gars, vous venez de me faire prendre conscience de la dure réalité de la vie.
Phoenix : Bon, sinon, je suis venu vous demander le portable de l'accusée.
Tektiv : Pourquoi faire ?
Phoenix : Pour voir ses secrets intimes, j'ai déjà été frustré un peu plus tôt dans ce récit ALORS BON.
Tektiv : Oh je comprends. Tenez le voilà. Mais je vous préviens, j'ai tout fouillé, y a rien d'intéressant dedans.
Phoenix : VDM. Si c'est comme ça je retourne chez Rougenberg.
Tektiv : Ah, et n'allez surtout pas dans la chambre de May Juin à l'hôtel Porteaquatique, c'est le témoin.
Phoenix : Oh okay, j'y vais de ce pas, j'irai voir Rougenberg après.

Hôtel Porteaquatique

??? : Bonjour, mon mignon. Mais vous tombez mal, je ne vend pas mes services dans cet hôtel.
Phoenix : Hein, de quoi ?
??? : Vous ne venez pas pour mes... Services ?
Phoenix : Euh... Non. Je viens vous interroger à propos des évènements qui ont eu lieu en face.
??? : Ah, vous êtes cet avocat... Celui dont on m'a dit "Ne lui dîtes rien" ! Hi hi. Je suis May Juin. Et je ne vous dirai rien. Mais bon, vous parlez vachement bien. Ça tombe bien, j'aime les hommes qui ont un gros... Vocabulaire.
Phoenix : Mais c'est quoi le truc qui dépasse du tiroir ?
May : ! TU LE SAURAS PAS, CONNARD.
Phoenix : Hey, du calme, j'ai seulement posé une question !
May : Oh désolée, j'espère que je ne t'ai pas traumatisé, mon chou é_è
Phoenix : Bon, cette discussion est stérile, je pars.
May : Super, au revoir.

Chez Rougenberg

??? : HUM, HUM.
Phoenix : Waw, quel raclement de gorge !
Rougenberg : Bonjour, je suis Samuel Rougenberg. Je suis un avocat de la défense, j'ai un nom pourri, et je me demande ce qui vous amène. D'autant que d'après votre col vous êtes vous-même avocat.
Phoenix : Bah voilà Maya Fey va avoir un procès et elle vous réclame pour la défendre.
Rougenberg : Je refuse ! C'est contre mes principes de défendre quelqu'un qui a déjà réussi à convaincre sa soeur de me taxer de l'argent pour acheter des hamburgers !
Phoenix : Oh okay, je suppose que je vais devoir la défendre moi-même alors.
Rougenberg : Vous supposez bien, mon garçon. Mais si vous avez besoin d'aide, je suis tout à fait prêt à vous apporter mon soutien. Je suis tout à fait incollable sur mes années de jeunesses, la rosée du matin... Je vous parlerais bien de l'odeur du citron frais, mais ce n'est malheureusement pas la version Américaine.
Phoenix : Ouais, d'ailleurs je crois que la PEGI essaye de me censurer sans succès.
Rougenberg : Faîtes attention mon garçon, si vous faîtes n'importe quoi les acheteurs ne viendront plus et la suite de l'histoire sera compromise.
Phoenix : Mais y a encore des acheteurs ? Même moi je possède un linker !
Rougenberg : Euh, vous feriez bien de vous taire, nous sommes supposés être dans un jeu tout public, si vous dîtes des mots interdits Nintendo va porter plainte et nous serons dans de beaux draps.
Phoenix : Oops. Bon bref je vous laisse hein je reviendrai si j'ai besoin.

Centre de détention

Phoenix : Bon Maya, Rougenberg veut pas te défendre, une histoire de hamburgers.
Maya : Mon passé me rattrape ! Zut ! Je n'ai donc personne à mes côtés !
Phoenix : Je vais te défendre ! Ne t'inquiète pas !
Maya : Ouais bah c'est bien ce que je disais, je n'ai personne à mes côtés.
Phoenix : ... Bon, j'ai une dernière enquête à mener, à demain.

Hôtel Porteaquatique

Groom : Bonjour monsieur ! Désirez-vous du thé ?
Phoenix : AARGH, UN GROOM §§ Euh, où est mademoiselle May Juin ?
Groom : Oh, euh, elle utilise les équipements de l'hôtel, monsieur.
Phoenix : Et pourquoi vous êtes habillé en jaune ? Pourquoi vous êtes pas habillé en rouge, comme Spirou ?
Groom : Ah ça monsieur, c'est à la direction qu'il faudra le demander. Bref je vous laisse, j'ai du thé à préparer.
Phoenix : ... Bon j'ai le champ libre. Regardons ce tiroir. Oh, un appareil d'écoute téléphonique ! Je le savais ! Cette femme est chelou !! Vivement demain, que je puisse me la faire.

Le moment du procès est arrivé ! Il paraît que le procureur, c'est Benjamin Hunter. Un mec sur lequel je sais plein de choses, mais je ne peux pas spoiler car ce n'est que la deuxième affaire. Donc du coup vous saurez rien et c'est BIEN FAIT POUR VOUS.

Juge : La séance est ouverte pour le procès d'une demoiselle qui a des vêtements bizarres.
Maya : Maieuh, c'est parce que je suis médium.
Juge : Peu importe. La défense et l'accusation sont-elle prêtes ?
Phoenix : Je suis prêt à mettre le feu, yeah !
Juge : ... Imiter le procureur Boulay ne vous va pas au teint.
Phoenix : Bon okay, la défense est prête Votre Honneur. Mais c'est trop relou de dire ça tout le temps.
Hunter : ... M. Wright. Je vous salue.
Juge : Vous vous connaissez ?
Hunter : J'ai pour principe de ne pas spoiler l'assistance, désolé.
Juge : Ah bon, soit, commençons sans plus tarder.
Hunter : J'appelle l'inspecteur Tektiv pour décrire le crime.
Tektiv : Salut mon gars !
Hunter : Bon, décrivez-nous ça, inspecteur.
Tektiv : Okay mon gars, je vais la faire brève, mon gars. Mia Fey est morte, mon gars et c'est Maya Fey qui l'a tuée au moyen d'une statue représentant le Penseur de Rodin, mon gars, Rodin étant un endroit magnifique que je n'ai jamais eu l'occasion de visiter, mon gars.
Hunter : Hum.
Tektiv : Ah oui et j'ai une preuve irréfutable, aussi. Mon gars.
Hunter : Okay, témoignez donc à ce sujet.

Déposition du témoin
Tektiv : Donc oui je parlais de quoi déjà ? Ah ouais, de cette preuve irréfutable. En fait, mon gars, j'ai trouvé dans la main de l'avocat de la défense ici présent, mon gars, un papier incriminant, mon gars, dans lequel on pouvait lire mon gars...
Phoenix : On ne pouvait pas y lire "mon gars" !
Tektiv : Vous m'avez coupé en plein élan, mon gars !
Phoenix : Oh, pardon.
Tektiv : On pouvait y lire "Maya", mon gars.
Phoenix : Oh okay. Zut, je ne peux pas objecter contre ça, je n'ai jamais rien appris en cours de Droit car je dormais, et Mia était trop imbue de sa personne pour m'enseigner quoi que ce soit.
*Toc*
Phoenix : Oh, un papier rigolo !
"Phoenix, tu es une cruche, gueule "Un instant" si tu veux défoncer le témoignage sans avoir besoin de preuve, c'est ma soeur qui me l'a dit, signé Maya."
Phoenix : Elle préfère enseigner à une médium qu'à un avocat ? Vdm.
Bref bah dans ce cas ouais, UN INSTANT inspecteur !
Tektiv : Oui ?
Phoenix : J'émets des doutes quant au fait que c'est une preuve définitive ! En effet, n'importe qui aurait pu écrire Maya sur cette feuille !
Tektiv : Ah oui mon gars ?
Phoenix : Oui ! Même vous §§§
Tektiv : De... DE QUOI ? Vous m'accusez du MEURTRE ???
Juge : Je me dois d'approuver car vous avez l'air louche.
Tektiv : Mais... On accuse les gens parce qu'ils ont l'air louche, maintenant ?
Juge : On m'a spoilé la suite, et apparemment ça va arriver dans l'affaire suivante.
Tektiv : ... Oh.
Hunter : De toute façon, accuser Tektiv est débile. Et puis j'en aurai besoin pour mon spin-off. M'enfin, il était au commissariat pendant le crime, donc l'argument ne tient pas.
Tektiv : On va oublier la feuille de papier pour l'instant, mon gars ! On a un témoin, après tout, mon gars !!
Phoenix : Ah, enfin les choses sérieuses commencent ! Je vais enfin pouvoir me la faire, cette femme !
Juge : Mais dîtes-donc, vous êtes au tribunal, soyez poli.
Phoenix : Aucune importance, la PEGI nous a déjà foutu un 21+ !!
Juge : ... Objection accordée.
Hunter : Bon, passons au témoin suivant. J'appelle May Juin à la barre.
May : Bonjour ! *geste obscène puis clignement de l'oeil*
Juge : Les gestes obscènes ne me dérangent pas, d'autant plus que de toute façon à cause de la PEGI nous ne serons achetés que par un public adulte et mature, mais vous pourriez arrêter de cligner de l'oeil ? Parce que ça me perturbe.
May : Oh mais non, c'est ce qui fait tout mon charme. *gigotement*
Hunter : Bref, on n'est pas là pour se rincer l'oeil non plus, j'ai déjà suffisamment donné avec la fille de mon mentor.
Phoenix : Oulah, cette histoire dérape DANGEREUSEMENT.
Hunter : Plaignez-vous aux auteurs, ce n'est pas ma faute s'ils ont décidé d'inclure du fanservice à gogo.
Juge : Bien, nous allons peut-être pouvoir commencer ?
May : Avec joie *clignement de l'oeil*
Juge : Humpf, je sens que je ne vais pas tarder à suspendre l'audience, à ce rythme.

Déposition du témoin
May : Donc voilà j'étais dans l'hôtel, et là d'un seul coup la jeune fille aux cheveux rigolos a buté la dame. Ooouuuh, on se croirait dans un de ces films policiers, quelle aventure !!
Phoenix : Mlle Juin, je me dois de protester !
May : À quel sujet ?
Phoenix : Vous avez une bonne vue ? Vous préférez parler de la coupe de l'accusée plutôt que de ses vêtements ULTRA CHELOUS ?
May : ... Oh, excusez-moi, c'est la première fois que je joue dans ce type de jeu; je n'ai pas l'habitude des us et coutumes de la populace locale. Je suis certaine que même le joueur n'en a rien à foutre du costume de l'accusée.
Phoenix : Au cours de ce procès, il a été établi qu'elle était médium, ce qui expliquait que ses vêtements étaient de si mauvais goût !
May : Oh bah on s'en fout, y a qu'à remplacer "la jeune fille aux cheveux rigolos" par "la sale hippie écolo" et le problème est réglé. En plus, rigolo et écolo ont la même sonorité. *clignement de l'oeil*
Phoenix : Mlle Juin, ne croyez pas vous en sortir comme ça !
May : Vos menaces ne me font rien, mon grand. Je vais plutôt continuer mon témoignage et vous dire que j'ai vu la victime fuir vers la droite, après quoi elle s'est fait buter au moyen d'une pendule statue représentant le penseur de Rodin. Rodin étant un très bel endroit, si j'ai bien compris ce qu'a dit votre inspecteur tout à l'heure.
Phoenix : Comment saviez-vous que c'était une pendule ?
May : Quelle question stupide ! J'ai la même à la maison !
Phoenix : Vous connaissez Paul Defès ???
May : Oui.
Phoenix : ... MERDE, ELLE M'A EU.
Hunter : Je vois que le game over ne va pas tarder pour vous, M. Wright.
Phoenix : NON, ATTENDEZ, JE RECHARGE MA SAUVEGARDE.
[Loading]
Phoenix : Comment saviez-vous que c'était une pendule ?
May : Quelle question stupide ! J'ai la même à la maison !
Phoenix : Cette pendule a été faite par l'un de mes amis ! Il en a fait trois en tout, et la troisième n'est certainement pas entre vos mains !!
May : Pouvez-vous le prouver ?
Phoenix : Mais lisez l'épisode précédent par vous-même !
Hunter : En parlant de ça je viens de le lire, vous devriez avoir honte de votre comportement, M. Wright. Je comprends que votre patronne se soit laissée tuer par la première personne venue. Bien sûr je dis cela sans animosité aucune et sans pointer spécialement Maya du doigt, même si pour le moment c'est elle l'accusée.
Phoenix : Quoi qu'il en soit, il est clair que le témoin savait que c'était une pendule ! Je vais donc sauvegarder ma partie de nouveau avant de reprendre, car j'ai peur de dire une connerie !
[Sauvegarde en cours]
[Retour à l'écran titre]
Phoenix : Donc ! Le témoin savait que c'était une pendule ! Comment, me demanderez-vous ? Comme CECI !!
Hunter : Qu'est-ce que vous nous présentez là ?
Phoenix : C'est... Une bande d'écoute qui a été placée dans le cabinet de Mia Fey, ainsi que le téléphone portable de l'accusée. Plutôt accablantes, comme preuves, ne trouvez-vous pas ?
Hunter : ... Et ?
Phoenix : ?
Hunter : Peut-être, et je dis bien PEUT-ÊTRE le témoin a placé la victime sous surveillance, mais ON S'EN FOUT. Elle savait des choses qu'elle n'aurait pas dû savoir ? LA BELLE AFFAIRE. Ce n'est pas elle la meurtrière pour autant ! Et je peux le prouver en appelant le groom de l'hôtel à la barre !!
Phoenix : Okay, allez-y.
Groom : Bonjour messieurs. Je suis embêté d'être appelé ainsi à témoigner alors que j'ai un plateau sur le bras.
Phoenix : Mais vous pouviez pas le déposer avant de venir ?
Groom : Malheureusement, monsieur, Capcom ne m'a doté d'aucun sprite sans plateau.
Phoenix : ... Oh.
Groom : Quoi qu'il en soit, sur quoi voulez-vous que je témoigne ?
Phoenix : On s'en fout de votre témoignage, parlez-nous plutôt de l'état des lits ! Je veux savoir si prendre une chambre chez vous est intéressant.
Groom : Oh euh il a fallu que je remplace les deux oreillers, à part ça je n'ai rien d'intéressant à dire.
Phoenix : Mais alors ! Si May Juin avait besoin de deux oreillers !! ... C'est une fausse maigre !!!!
May : DE QUOI ? COMMENT OSEZ-VOUS INSINUER QUE JE SUIS EN SURPOIDS ???
Hunter : Vous devriez revenir sur ce que vous avez dit, M. Wright. Malheureusement, je ne m'appelle pas Konrad Gavin, je ne peux donc pas vous donner la réponse. Je n'aide pas la défense, moi, si minable soit-elle.
Phoenix : Nan attendez je vais cheater, ça ira plus vite. ... Fichtre ! Internet ne marche pas !!
Juge : Nous avons désactivé les connexions sans fil dans ce tribunal depuis votre victoire douteuse de la dernière fois.
Phoenix : ... Oh. Bon euh, je reprends alors. Y a deux oreillers, ce qui signifie que... MAY JUIN A COUCHÉ AVEC QUELQU'UN CETTE NUIT LÀ !!! En conclusion, un suspect supplémentaire vient d'apparaître dans cette affaire !!
Hunter : De qui Diable parlez-vous ?
Phoenix : Vous êtes totalement con, ou vous le faîtes exprès pour donner au joueur l'illusion qu'il participe ?
Hunter : Les deux.
Phoenix : Bon, je vous dirais bien que je parle du groom, pour rire en voyant la réaction des gens, mais je perdrais un point d'exclamation, n'est-ce pas ?
Juge : Exactement.
Phoenix : Bon bah alors je parle du mec qui a couché avec Mlle Juin.
Juge : Vous avez raison, ça fait un suspect en plus. Je vais lever la séance pour l'instant. Et puis de toute façon je dois me remettre des clignements d'yeux du témoin.

Centre de détention

Phoenix : ... Mlle Juin ?
May : Ta gueule. C'est pas parce que j'ai pas eu le temps de changer de comportement au tribunal que je ne peux pas le faire maintenant et te mettre la misère, connard.
Phoenix : Avouez avec qui vous étiez à l'hôtel et je vous laisse tranquille.
May : L'intimidation ne marche pas avec moi, connard. D'ailleurs tu fais tellement chier que je t'appellerai désormais connard. C'est pas très varié, et c'est un peu vulgaire. Mais ça te correspond bien. Connard.
Phoenix : Oulah, vous êtes tellement vénère que je crois que je vais aller faire un tour ailleurs, moi.
May : Casse-toi, pauv'con.

Chez Rougenberg.

Euh, pourquoi je suis là, en fait ? C'est pas comme si Rougenberg avait QUOI QUE CE SOIT à voir avec cette affaire... Ah oui c'est vrai, je viens de lire la soluce, suis-je con. Et la soluce m'a dit "Regarde sur le bureau."
Voyons voir.
Oh ! Deux photos ! J'embarquerais bien les deux, mais cette cartouche DS a une mémoire plutôt limitée. Je ne peux donc en prendre qu'une, malgré le fait qu'il ne fait aucun doute que le tableau qui n'est visiblement plus dans cette pièce se retrouvera dans mon inventaire bientôt. C'est la magie de la cohérence !!
Bon du coup j'embarque la photo du mec, puisque la soluce l'a dit, et je vais la présenter au Groom.

Hôtel Porteaquatique

Phoenix : Bonjour !
Groom : Oh, c'est vous ! L'avocat qui avez coincé... L'ASSASSIN.
Phoenix : Non. Elle a juste fait de la mise sur écoute.
Groom : Mais enfin ! Elle a tué un téléphone ! C'est impardonnable ! En tout cas je dois vous remercier, vous m'avez donné une idée de concept. J'en ai parlé au directeur. Ça s'appellera Gatewater Land. On compte demander à la police de nous prêter ses mascottes, les Lutins Bleus, c'est fédérateur. D'ici quelques années, le parc devrait être plus célèbre que Disneyland sans aucun problème.
Phoenix : Bref, reconnaissez-vous cet homme ?
Groom : C'est lui, inspecteur.
Phoenix : Pardon ? Depuis quand je suis inspecteur ?
Groom : Faîtes comme si ! C'est mon rêve d'enfance ! Depuis que je suis né, je ne vis que pour dire cette phrase ! D'ailleurs, j'en ferai le slogan du parc !
Phoenix : Bon et sinon, c'est lui, et donc, c'est lui qui quoi ?
Groom : Il était avec Mlle Juin, je le jure tellement que je vous fais une déclaration sous serment. C'est un rêve d'enfance encore plus puissant puisque je l'ai depuis le ventre de ma mère. Et enfin, vous me donnez l'occasion d'accomplir mon destin ! Bon, je vous donne la déclaration sous serment, et surtout, faîtes-en bon usage !
Phoenix : Vous allez faire quoi, maintenant que vos rêves ont été exaucés ? Il ne vous en reste plus aucun.
Groom : Non ! Il m'en reste encore un !
Phoenix : Lequel ?
Groom : Visiter le pays des rêves bleus !
Phoenix : Bah allez à Disneyland.
Groom : Hors de question, ça va pas la tête ! Disneyland est un concurrent direct du parc que je veux lancer !

Centre de détention

Phoenix : Bon, que pouvez-vous me dire sur cet homme ?
May : Rien, connard.
Phoenix : Okay, je vais foutre sa photo dans les journaux.
May : Bon okay. Il s'appelle Rouge Blanc. Il travaille à Bleucorp. Je couche avec lui et sa femme est pas au courant, t'es content, connard ?
Phoenix : Où puis-je le trouver, au juste ?
May : Je viens de te dire Bleucorp, débile mental ! Voilà l'adresse, connard, casse-toi, va te faire foutre, et ne reviens plus jamais me voir !
Phoenix : Avec plaisir.

Bleucorp

??? : BONJOUR !
Phoenix : Bonjour. Vous êtes bien M. Blanc ?
Blanc : Mais c'est absoposilument et stupéfactionnellement exact ! Je suis Rouge, l'homme qui lave le bleu plus blanc que blanc ! Mon nom et le nom de ma société forment le drapeau de notre pays à l'envers ! N'est-ce pas fantabullistique ?
Phoenix : ... Euh, si, certainement. Dîtes-moi, c'est normal, que ce tableau, que j'ai vu hier chez Rougenberg, soit chez vous ?
Blanc : Je vous dirais bien d'aller lui demander lui-même, mais il n'est presque jamais à son bureau. C'est un sale flemmard. On le trouve plus facilement en train de se promener au Lac Gourd. Et encore. Seulement pendant les vacances de Noël. De toute façon c'est un vieillard sénile qui passe plus de temps à s'occuper de ses hémorroïdes qu'à faire son job. Quoi qu'il en soit, M. l'avocat, je n'ai plus rien à vous dire. Enfin, je vous adresserais bien les mêmes compliments que ma chérie d'amour vous a adressé au Centre de Détention, mais...
Phoenix : Hey ! Comment le savez-vous !
Blanc : C'est mon job de tout savoir. Surtout quand ça concerne Mlle Juin.
Phoenix : Oh.
Blanc : Enfin je disais donc que vous alliez pouvoir partir et ne plus jamais revenir ici, car je n'ai plus rien à vous dire.
Phoenix : Bon, okay, je pars. Pour l'instant. MAIS JE REVIENDRAI.
Blanc : Nous verrons, nous verrons.

Chez Rougenberg

Phoenix : M. Rougenberg.
Rougenberg : Bonjour.
Phoenix : M. Rougenberg, j'ai vu votre tableau chez Rouge Blanc !!
Rougenberg : !!!
Phoenix : Inutile de le nier ! VOUS ÊTES AMANTS §§§
Rougenberg : Mais... Mais COMMENT L'AVEZ-VOUS SU ??
Phoenix : C'était l'un des trois choix de réponse.
Rougenberg : Oh.
Phoenix : Et non seulement il trompe May Juin avec vous, mais il vous fait CHANTER ! D'où la disparition du tableau !!
Rougenberg : Mais enfin. Je ne sais pas chanter. Qui pourrait décemment vouloir entendre ma voix de crécelle.
Phoenix : Pas con.
Rougenberg : Enfin bon, je suppose que je vais devoir me confier à vous, puisque vous êtes allé si loin. Tout est la cause de l'Affaire DL-6.
Phoenix : DL-6 ?
Rougenberg : Oui. DL. Comme Download. Cette affaire où la police a contacté une médium par Internet pour lui demander un coup de main. La médium étant Misty, la mère de Maya Fey. Qui a disparu depuis.
Phoenix : Et ?
Rougenberg : Bah c'est pas très glorieux, et moi, l'une des rares personnes au courant de la fourberie, j'ai mis au courant le seul homme au monde à pouvoir en tirer parti en échange... D'un tableau.
Phoenix : Donc en fait il vous a entubé, puisqu'il a réussi à le récupérer, son tableau.
Rougenberg : Totalement. Mais je suis obligé de lui obéir, sinon il pourrait révéler notre relation !!
Phoenix : Au risque de perdre May Juin ?
Rougenberg : Ha ha, croyez-moi sur parole, fiston, elle en a vu d'autres. Je vous laisse la photo de la mère de Maya, ça peut toujours servir.
Phoenix : Mouais.
Rougenberg : Montrez-la donc à Rouge Blanc, je suis certain que ça va l'intéresser !!

Bleucorp

Rouge : Vous revoilà, monsieur l'avocat ! Mais ça ne sert à rien, vous ne m'intéressez plus. Vous n'êtes guère à mes yeux qu'un jouet cassé, et qui a totalement perdu sa valeur, si je peux me permettre la comparaison.
Phoenix : Regardez cette photo.
Rouge : Tiens, je vois qu'on a mené l'enquête.
Phoenix : Et ce n'est pas tout ! J'ai fouillé dans les placards du cabinet, à la recherche d'indices ! On l'a juste pas montré au lecteur parce qu'on n'avait pas que ça à foutre. EH BIEN. La lettre W manque §§§
Rouge : C'est dommage, mon nom ne commence pas par W.
Phoenix : AH MERDE J'AI ENCORE REGARDÉ LA SOLUCE AMÉRICAINE.
Oui donc la lettre B manque §§§ M. Blanc. Avouez que c'est louche.
Rouge : Moins que vous.
Phoenix : Plaît-il ?
Rouge : Une minute, je dois téléphoner au procureur général. Allô, Miss Lana Ciel ?
??? : C'est vous, Blanc ? Mais vous faîtes chier, je dois faire un boulot pour le préfet, là.
Rouge : Vous ne voudriez quand même pas que je révèle au monde votre implication dans-
??? : NON ATTENDEZ de quoi s'agit-il ?
Rouge : Ha ha, je vois que l'on m'ÉCOUTE, à présent. Bien, vous voyez, l'affaire bidon impliquant les Fey ? Je vais témoigner.
??? : Mais vous n'avez rien vu.
Rouge : On s'en fout, j'inventerai. Et puis. J'ai l'assassin en face de moi.
Phoenix : WAIT WHA-
Rouge : Il n'est pas armé mais il a l'air hagard. Il pourrait me sauter dessus. Veuillez envoyer un inspecteur pour l'arrêter, s'il vous plaît. Tektiv fera l'affaire.
??? : Euh ouais okay.
Rouge : Et voilà, M. Wright. Échec et mat.

Centre de détention

Phoenix : Je suis content, Maya, ils t'ont libéré, c'est bien !
Maya : Je suis contente aussi, mais nous avons échangé de place ! Je peux t'aider ?
Phoenix : Okay, fais moi évader.
Maya : Hey non, tu peux crever en geôle, je m'en fous, je comptais plutôt t'apporter des oranges.
Phoenix : C'est bien de se sentir aimé.
Maya : Par contre je viens au procès, demain, je ne manquerais pour rien au monde le grand Phoenix Wright se ridiculisant après m'avoir remplacé dans le rôle de l'accusé !
Phoenix : Ouais. Bon.

Tribunal.

Juge : Bon bah la séance est ouverte pour le procès de Phoenix Wright.
Hunter : Vous allez perdre.
Phoenix : Pourquoi ?
Hunter : Parce que je l'ai dit, et quand je dis quelque chose, c'est toujours vrai. Amateur.
Phoenix : On s'en fout, je vais gagner.
Hunter : Non.
Phoenix : C'est mathématique, si j'échoue y aura pas de suite, or il est mondialement reconnu que je vais traiter d'autres affaires par la suite.
Hunter : Vous vous êtes spoilé ?
Phoenix : Exactement.
Juge : Poursuivons. Veuillez appeler votre témoin.
Hunter : J'appelle M. Rouge Blanc à la barre des témoins.
Rouge : BONJOUR PLEBE, je vous surasse.
Hunter : ... Okay. Veuillez témoigner.
Phoenix : Pas si vite ! Je réclame son nom, sa profession, pourquoi il n'était pas là hier, et ce qu'il faisait avec le témoin d'hier dans sa chambre d'hôtel !!
Rouge : Hey, c'est interdit aux moins de 18 ans, sale curieux.
Phoenix : On s'en fout, la PEGI a déjà...
Juge : Oui bon ça va on a compris, M. Wright.
Rouge : Bon par contre ouais je m'appelle Rouge Blanc et je dirige une société d'informations, ça vous va ?
Phoenix : Vous n'avez pas répondu à pourquoi vous n'étiez pas là hier.
Rouge : Parce que je suis Dieu et qu'en tant que Dieu je peux tout me permettre.
Hunter : Bon, témoignez.
Rouge : D'accord.

DÉPOSITION DU TÉMOIN

Rouge : C'est lui le coupable. Arrêtez-le. Voilà, j'ai témoigné, maintenant je vous laisse car mon thé va refroidir.
Phoenix : Vous n'avez rien prouvé !
Rouge : Je n'ai rien besoin de prouver, voyons, je suis SUPÉRIEUR. Je suis au moins autant avisé que Nietzsche, tu peux pas test. Ah oui, et je suis la sagesse incarnée aussi.
Juge : Je n'ai rien compris, je n'aurais peut-être pas dû dormir pendant les cours de philosophie quand j'étais jeune.
Rouge : Bref je suis bon prince, je vais donc refaire un témoignage plus en accordance avec ce que j'ai vu.

DÉPOSITION DU TÉMOIN

Rouge : L'avocat ici présent a buté l'avocate, qui a fui vers la gauche.
Alors il lui a asséné le coup de grâce ! Vlan !
Phoenix : Vous mentez ! Elle est morte du premier coup !
Rouge : Ah oui ? Bah je suppose qu'elle a totalement esquivé alors, on s'en fout, c'est vous le coupable.
Phoenix : Vers la gauche ? MAIS LA PORTE ÉTAIT A DROITE.
Rouge : Euh. Ouais bon. On s'en fout hein. C'est vous le coupable, c'est tout. Même les débris de verre le prouvent.
Phoenix : Les débris de verre ?
Rouge : Les trucs au sol vous savez, qui viennent d'un lampadaire.
Phoenix : Vous n'avez pas pu le voir à moins d'être dans le cabinet !
Hunter : L'accusation avoue que le témoin est responsable de la mise sur écoute !
Juge : Euh, c'est moi ou ça été vachement raccourci par rapport à l'original ?
Huissier : L'auteur n'a pas que ça à foutre.
Juge : Oh, okay.

Hunter : Reprenons. Je disais donc que l'accusation avouait la mise sur écoute par le témoin ! La preuve de M. Wright n'est donc aucunement déterminante !
Rouge : Tout à fait ! Je dirais même plus, c'est absoposilument exact ! Même mon chien sait ça !
Juge : Bon ben je crois que c'est clair alors, Phoenix Wright est coupable.
Hunter : Je vous félicite pour votre clairvoyance.
Juge : Moi aussi je me félicite, et je crois que nous allons arrêter là pour manger un morceau. Je suspends la séance et je déclarerai le verdict après.

-

Me voilà dans la salle d'attente. Je vais me faire lapider. Putain. Ah, voilà Maya. Wait wha-, elle semble un peu plus euh... Mature ? Oo
-Phoenix, je ne suis pas Maya.
-M... Mia ?
-J'en ai plein le cul de te voir foirer. T'es vraiment qu'un crétin. Alors je suis venue t'aider. Tu vois, on est sur DS, là. Donc on a quelque chose qu'un jeu GBA n'a pas et n'aura jamais, crétin. On peut EXAMINER LES PIÈCES À CONVICTION. Alors tu vas me faire le PLAISIR de te bouger le cul et de regarder ce qui est écrit DERRIÈRE LE PAPIER SUR LEQUEL Y AVAIT ÉCRIT "MAYA" !
-Quoi ? On peut retourner les pièces à conviction ?
-Fais-le, maintenant que tu sais qu'on peut.
-Okay, okay... Euh, c'est quoi ce dessin de bisounours ?
-Putain, Maya est vraiment une gamine, des fois. Regarde mieux.
-OH ! UNE PROMO SUR LES CHAUSSONS !
-... Tu le fais exprès ou t'es juste con ? Je te parle du fait que j'ai acheté le lampadaire la veille du meurtre, crétin.
-Ah, c'est tout.
-Pff.

-

Juge : La séance reprend. Où en étions-nous ?
Hunter : Vous alliez déclarer votre verdict.
Juge : Ah oui en effet. Je déclare donc l'accusé...
Phoenix : Je ne suis pas d'accord, regardez cette preuve !
Hunter : Vous essayez de prouver quoi ? Votre sens de l'art contemporain moderne au travers d'écrits osés et ensanglantés ?
Phoenix : Non mais retournez cette putain de feuille !
Hunter : QUOI ? ON PEUT RETOURNER LES PREUVES ?
Phoenix : Il paraît.
Hunter : PUTAIN MAIS C'EST INCROYABLE, C'EST UN VRAI BOND EN AVANT !
Phoenix : Enfin bref, M. Blanc n'aurait pas pu voir les éclats de verre, car en effet le lampadaire a été acheté la veille du meurtre ! Conclusion, M. Blanc est un assassin !
Rouge : Je réfutationne ! Je ne suis pas un assassin, et tout le monde le sait bien. De plus, je vous emmerde. Et j'ai le juge dans ma poche.
Mia : Avouez votre crime, sinon je diffuse illégalement une liste de noms que vous avez fait chanter.
Rouge : AH MERDE NON ! Pas ça ! Okay ! J'avoue ! J'avoue ! C'est moi qui l'ai fait !
Juge : Ah mais ça change tout, alors je peux déclarer mon verdict. NON COUPABLE.
Mia : Bon Phoenix, tu seras gentil de divulguer ces noms à la presse, maintenant que je t'ai sauvé les miches, ce que je regrette déjà.
Phoenix : D'accord.
Hunter : Okay, Phoenix Wright, à l'épisode suivant je te raterai pas...

-

Maya : Phoenix ! Tu t'en es sorti !
Phoenix : C'est parce que j'ai cru en mon talent. Hahahahaha.
Maya : Non mais te fais pas d'illusion, tout le monde sait bien que t'as aucun talent et que ma soeur fait tout le boulot par mon biais. En tout cas les activités du cabinet vont reprendre sous le nom Wright and Co et je vais être ton assistante !!
Phoenix : Mais ? Mais j'ai rien demandé ! Mais quel sidekick pourri !
Maya : Ne t'en fais pas, je me ferai toute petite ! Je viderai juste le frigo régulièrement !
Fin.


Épisode 3 - Le volte-fail du Samouraï

"JE SUIS LE SAMOURAÏ DE PLASTIQUE™ ! Et je ne te laisserai pas t'en prendre impunément au NOUVEAU VIEUX TOULOUSE™, MAGISTRAT DÉMONIAQUE™ !"
"Ha ha ! Tu crois ça, Samouraï de Plastique™ ! Mais moi, le Magistrat Démoniaque™, je suis beaucoup trop démoniaque pour toi ! Le Nouveau Vieux Toulouse™ tombera sous mon joug !"
"C'est ce que tu crois, Magistrat Démoniaque™ ! Mais j'ai une arme secrète !!"
"Oh ?"
"Prépare toi au combat, créature démoniaque !"

LE SAMOURAÏ DE PLASTIQUE™ GAGNERA-T-IL SON COMBAT CONTRE LE MAGISTRAT DÉMONIAQUE™ ? NE MANQUEZ PAS LE PROCHAIN ÉPISODE DU SAMOURAÏ DE PLASTIQUE™ - GUERRIER DU NOUVEAU VIEUX TOULOUSE™ !

Maya : Niiiiiiiick ! Je suis triiiiiiste ! L'épisode d'aujourd'hui du Samouraï de Plastique™, Guerrier du Nouveau Vieux Toulouse™, est terminéééééé !
Phoenix : Je m'en fous, je récure présentement les toilettes.
Maya : Sans-coeur !
Phoenix : En même temps, vu l'état dans lequel tu les laisses après chaque passage...
Maya : Hmpf ! ... Oh, Nick, regarde, regarde ! Ils parlent du Samouraï de Plastique™ aux informations !

"Et nous apprenons à l'instant que Gustavo Mitif, l'acteur qui interprétait le célèbre Samouraï de Plastique™, a été arrêté pour le meurtre de Jacques Marteau, l'acteur qui jouait son adversaire, le Magistrat Démoniaque™ ! Que va-t-il se passer maintenant ? Une chose est sûre, c'est que c'est un coup dur pour la fameuse série du Samouraï de Plastique™ ! Affaire à suivre !"

Maya : OH NON ! JE NE SAURAI JAMAIS SI LE NOUVEAU VIEUX TOULOUSE™ SERA SAUVÉ DES GRIFFES DE L'INFÂME MAGISTRAT DÉMONIAQUE™ ! Vite, Nick, il faut défendre le Samouraï, il ne ferait jamais une chose pareille !
Phoenix : Non. Je récure les toilettes.
Maya : Monstre !
*DRIIIIIING ! DRIIIIIIIIING !*
Maya : Tiens, le téléphone.
Phoenix : Allô ? ... Euh, vraiment ? Pourquoi ? De... De quoi ? Euh d'accord. Au revoir. *Bip*
Maya : C'était qui ?
Phoenix : Tu tiens vraiment à le savoir ?
Maya : OUI !
Phoenix : Bah c'était Gustavo Mitif qui voulait que je le défende...
Maya : SUPER ! EN AVANT POUR DE NOUVELLES AVENTURES !

Centre de détention

Maya : Bon, il est où, le SAMOURAÏ DE PLASTIQUE™ !
??? : Euh... C'est moi...
Maya : ... Non sérieux, il est où ?
Phoenix : Non Maya, je crois que c'est vraiment lui, c'est juste qu'il porte un masque pour le show.
Maya : Mais... MAIS IL EST LAID ! C'EST AFFREUX ! C'est définitivement lui le coupable, déjà qu'il porte atteinte au bon goût !
Phoenix : Tu ne sais même pas ce qu'il s'est passé !
Maya : On s'en fout, là c'est trop moche, on rentre chez nous, point !
Phoenix : Euh... Bon, okay, au revoir, M. Mitif, portez-vous bien...
Maya : Il ne va pas "se porter bien", crétin, comme on ne va pas le défendre et que c'est forcément Hunter (Si on suit la ligne logique du scénar) le procureur, il va juste être condamné à mort ! Mais on s'en fout il est moche.
Phoenix : Bah allons-y alors.
Fin.


Mitif : ATTENDEEEEEEZ !
Phoenix : Quoi ?
Mitif : ... Si vous ne me défendez pas, il n'y aura plus jamais aucun épisode du Samouraï de Plastique™ !
Maya : On s'en fout, vue la fanbase, le Samouraï de Plastique™ ne mourra jamais vraiment ! Par contre vous vous êtes vraiment moche, vous pouvez crever.
Mitif : Je peux aussi vous dire que si vous ne me déclarez pas non coupable, vous rendez l'épisode 4 du jeu suivant, Phoenix Wright : Fail Attorney : Fail For All, impossible à tourner, puisque vous n'aurez aucun contact dans le milieu du showbiz pour vous inviter à la réception !
Maya : Bah ce sera pas plus mal, comme ça je me ferai pas...
Phoenix : Mais... Mais ta gueule, Maya, tu va spoiler le lecteur, là !
Maya : Hein ? On s'en fout du lecteur, on est entre nous, là !
Phoenix : N'empêche que c'est pas parce que tu as pris de l'avance sur l'histoire que tu dois en faire profiter tout le monde !
Maya : Oh, toi, le cheateur, tu la ramènes pas, hein !
Mitif : Elle marque un point.
Phoenix & Maya : Ta gueule, Mitif.
Phoenix : Bon, j'ai quand même décidé de vous défendre, M. Mitif. Parce que si on compromet la fin de Fail For All, on ne pourra jamais se faire Fails and Tribulations, le meilleur jeu de la série, et ce serait vraiment dommage.
Maya : Sinon on peut aussi faire une ellipse narrative, parce que bon...
Mitif : Vous ne voulez pas visiter Global Studios ?
Maya : OWIIIIIII ! OKAY NICK, ON DÉFEND LE SAMOURAÏ DE PLASTIQUE™ !
Phoenix : Tout ça pour en arriver là... Euh sinon, vous pouvez nous parler de l'affaire et nous donner un plan vers le studio ?
Mitif : Ah, bien sûr, j'avais oublié. Bon, déjà je vous donne le plan, le paumez pas, j'en ai qu'un seul.
Phoenix : Merci ! Et l'affaire ?
Mitif : Alors en fait, on m'accuse d'avoir tué mon collègue, Jacques Marteau, avec l'aide de mon arme de Samouraï, la fameuse Lance en Plastique Coupant™. Seulement moi bah... Je dormais comme un bébé au moment des faits, donc bon, je comprends pas trop le pourquoi du comment.
Phoenix : Merci, maintenant que vous avez répondu à notre question, nous allons pouvoir aller à Global Studios pour mener l'enquête.
Mitif : Merci d'avoir accepté de me défendre !
Maya : (Dommage qu'il soit essentiel au scénario, quand même, il est si moche)
Phoenix : (Fais attention à ce que tu dis, Maya. On ne dit pas de quelqu'un qu'il est moche. On dit qu'il a un physique difficile.)

Studios Global

Phoenix : Bon, nous y voi-
??? : TATATATATA, ALLEZ VOUS FAIRE METTRE, VOYAGEURS INCONSCIENTS !
Phoenix : Euh, je quoi ?
??? : Moi, la GARDIENNE DE CES LIEUX, je vous INTERDIS l'accès !
Phoenix : En quel honneur ?
??? : Je vais vous le dire en anglais pour vous aider à comprendre mieux : None shall pass.
Phoenix : Euh, je ne parle pas anglais, je ne parle présentement que le fran-
Maya : Phoenix, tu dis n'importe quoi, c'est à partir de Fails and Tribulations qu'on ne sait plus parler anglais.
Phoenix : Ah oui, c'est vrai, j'avais oublié.
??? : Bon, vous êtes qui, sales intrus ?
Phoenix : Les avocats de Mitif.
??? : Ah. Je m'disais aussi. Vous aviez l'air tellement louche que vous pouviez être que ça. Logique.
Phoenix : Et vous êtes ?
??? : Flavie Eïcarne. Mais pour vous, FRELUQUET, ce sera MADAME !
Phoenix : Euh... D'accord.
Flavie : Ah ces jeunes, tous les mêmes. Tous des moches. Tous des inutiles. En plus là j'ai droit à un avocat, pfff, je m'en fous des avocats. Je suis certaine qu'il est venu avec cette jeune fille pour pouvoir visiter gratos en plus, m'étonnerait pas, la jeunesse actuelle, que des dévergondés, 'devraient avoir honte. Oui, HONTE. Honte d'EXISTER.
Phoenix : Euh...
Flavie : QUAND FLAVIE PARLE, BLANC-BEC, ON SE TAIT ET ON ÉCOUTE !
Phoenix : Est-ce qu'on pourrait avoir un plan des lieux ?
Flavie : ... Non, perdez-vous, disparaissez, et crevez, vous rendrez service à la société.
Maya : Hey, regarde, Nick, j'ai choppé un plan !
Flavie : ... Bon okay. Mais ça fera 20 DOLLARS !

Phoenix : Mme Eïcarne, parlez-nous du Samouraï de Plastique, s'il vous plaît.
Maya : Putain Nick, t'es vraiment un boulet, des fois.
Phoenix : Mais j'ai même pas dit "Yeah" !
Maya : On ne dit pas "Samouraï de Plastique", noob ! On dit "Samouraï de Plastique™" !
Phoenix : C'est quoi la diff-
Maya : Putain mais tu veux vraiment te faire traîner en justice toi ? Parler d'une marque déposée sans préciser qu'elle l'est est contraire à la loi, noob ! D'ailleurs maintenant, je t'appellerai "noob" à chaque fois que tu merderas, c'est-à-dire très souvent. Sauf peut-être quand tu récures les toilettes, car j'ai conscience que c'est un travail assez dégradant.
Phoenix : Maya... C'est moi qui te paye tes six Big Mac par jour, je te rappelle.
Maya : Big Mac™*
Phoenix : ... Quoi qu'il en soit. Pouvez-vous me répondre, Mme Eïcarne ?
Eïcarne : A quel sujet, blanc-bec ?
Phoenix : Eh bien, je vous ai demandé de me parler du Samouraï de Plastique™, vous vous souvenez ?
Eïcarne : Ah oui, ce show de merde où mon acteur préféré se faisait botter le cul tous les épisodes par ce tocard de Mitif. Et puis il est mort. Mon acteur préféré, je veux dire. Qui aurait cru que ce jour viendrait. Je suis tellement aigre que je ne vais pas vous parler de ma preuve décisive qui inculpe le tocard.
Phoenix : Attendez une minute, vous avez une preuve ?
Eïcarne : J'ai une preuve mais comme vous êtes laid avec votre tête de hérisson je ne vous dirai pas qu'il s'agit d'une photo de la caméra de surveillance.
Maya : Tu vois, Nick ! Tu devrais aller plus souvent chez le coiffeur !
Phoenix : Mais... Mais j'y vais entre chaque affaire ! Et je mets du gel pour que ma coupe tienne !
Maya : Oh. Ça explique bien des choses.
Phoenix : Bon, je n'ai rien de plus à vous demander donc nous allons nous contenter de visiter le studio.
Eïcarne : Vous n'allez rien visiter du t... Et crotte, ils sont déjà partis.

Porte principale des studios

Tektiv : Hey ! Vous êtes les meurtriers de la dernière fois ! Qu'est-ce que vous faîtes en liberté, les gars ?
Phoenix : Euh... D'une part on n'a tué personne, d'autre part vous êtes qui au juste ?
Tektiv : Mais enfin, mon gars ! Je suis un personnage essentiel à l'intrigue, mon gars ! J'apparais dans chaque épisode et j'aide M. Hunter, mon gars !
Phoenix : ... Non, je vois vraiment pas. Vous seriez pas un personnage mineur qui essayerait de m'embrouiller, des fois ?
Tektiv : Mais enfin, mon gars ! Vous n'allez quand même pas me faire croire, mon gars, que vous m'avez déjà oublié, mon gars ?
Phoenix : Bon sang ! Cette façon de parler sans égal ! Ce petit accent méditerranéen ! Cette démarche chaloupée ! Mais c'est bien sûr ! Vous êtes le procureur Boulay !
Tektiv : Vous vous moquez de moi, c'est ça, mon gars ?
Maya : Mais enfin, Nick. Tu vois bien que ses habits ne sont pas assez classes pour qu'il soit procureur !
Phoenix : Ah oui, on dirait plutôt un éboueur négligé qui essaye vaguement d'imiter un inspecteur de police.
Tektiv : Mais enfin ! Je SUIS un inspecteur de police !
Phoenix : Ah oui, vous êtes Dick Cionnère !
Tektiv : Ah non ! Ça ne va pas recommencer, mon gars ! Je suis l'inspecteur Tektiv, mon gars ! Et cette fois-ci, mon gars, vous avez pas intérêt à l'oublier, mon gars !
Phoenix : Et vous servez à quoi dans l'intrigue sinon ?
Tektiv : Ben euh, à la faire avancer, mon gars. Je suis pas inspecteur de police pour inspecter des fleurs, mon gars.
Phoenix : Ah ok. Bon, pour en revenir à l'affaire qui nous préoccupe, je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer le gros truc, là-bas.
Tektiv : Ah, vous parlez du singe géant qui sert de mascotte au studio ! J'ai fait des recherches dessus, il s'appelle M. Babouche. Mais vous savez, ça n'a rien à voir avec l'affaire, comme vous devriez le savoir le meurtre n'a PAS eu lieu à proximité de la Baraque à frites du Studio 2, mais bien au Studio 1.
Phoenix : Dans ce cas je vais aller glander du côté du Studio 1.
Tektiv : Ha ha ! Non !
Phoenix : Et pourquoi pas ?
Tektiv : Pour y accéder, il vous faudrait une carte d'accès bleue.
Phoenix : Et on l'a comment cette carte ?
Tektiv : Bah, vous devrez obtenir un laisser-passer A38 qui vous permettra d'avoir une carte jaune. Avec cette carte, vous pourrez avoir un laisser-passer C57, puis une carte verte. Ensuite...
Phoenix : Laissez tomber, je vais plutôt vous vol- euh, vous emprunter votre carte d'accès.
Tektiv : À vrai dire, je n'en ai pas. La gentille mamie a préféré me gaver de donuts plutôt que me donner des trucs utiles.

Cafétéria des Studios

Maya : Nick ! Regarde !! C'est... C'est... C'EST UNE ÉCHELLE !
Phoenix : Mais enfin, Maya, tu vois bien que c'est un escabeau !
Maya : Et moi, je te dis que c'est une échelle ! Regarde-moi ça ! La finesse de ce bois, l'homogénéité des barres, la beauté de la construction !
Phoenix : Non, non, je suis formel, c'est bien un escabeau.
Maya : Tu es insensible à l'art des utilitaires !
Phoenix : J'espère qu'on ne verra plus d'échelle ni d'escabeau dans nos prochaines affaires, je n'ai pas envie qu'une confusion aussi foireuse devienne un running gag. Euh... Tu fais quoi, là, Maya ?
Maya : Hmm ? Omf, il restait des hamburgers dans les assiettes, je les finis.
Phoenix : Mais Maya, un meurtre a eu lieu pas loin d'ici ! Il faut pas toucher aux scènes de crime !
Maya : De toutes façons je suis pas fan d'ice cream.
Phoenix : C'était un peu pourri. L'auteur a l'air un peu à court de blagues moisies.
Maya : Haut les coeurs ! Je dois encore remplir mon estomac spécial côtelettes, mon estomac spécial bonbons, mon estomac spécial chips et mon estomac spécial Chupa Chups™ !
Phoenix : T'en as encore beaucoup, des estomacs ?
Maya : Environ 42, pourquoi ?
Phoenix : ... Oh, pour rien.
Maya : Écoute, à chacun ses passions, toi, la tienne, c'est récurer des toilettes, moi, la mienne, c'est remplir mon ventre. En plus, comme je suis un personnage de jeu vidéo, je ne grossis pas et je ne coûte rien à entretenir. Ceci dit, après un bon repas, rien ne vaut un peu de sport pour entretenir la santé et avoir encore faim car quand l'appétit va, tout va.
Phoenix : Et donc ?
Maya : Ben concrètement je propose qu'on démolisse cette entrée d'aération comme des vandales, après quoi nous nous introduirons dans la loge de notre client et tu voleras ses affaires pendant que je boulotterai son frigo s'il en a un.
Phoenix : Présenté comme ça, il est évident que nous n'avons rien de plus intelligent à faire. Allons-y.

*Cinq minutes plus tard, au Studio 1*

Phoenix : Ha ha, qui aurait cru que l'acteur principal du show avait une carte pour accéder à l'endroit où il tourne son show !
Maya : J'avoue, vue sa tronche, ça m'étonne. Par contre y avait que dalle dans son portefeuille. Fait chier.
Phoenix : Entrons dans les lieux du crime, à présent !

Studio 1

Maya : Ooooh, une échelle !
Phoenix : Mais non ! C'est un esc... Ah oui tiens, c'est une échelle.
Maya : Et là ! Quelle superbe caméra !
*SBAMF*
Maya : Oops, elle est tombée. Au temps pour moi.
??? : Hé ! Vous faîtes quoi ici, vous deux ?
Maya : C'est pas moi ! C'est lui !
Phoenix : Hé !
??? : Touchez pas aux installations, sinon je vais me faire engueuler !
Phoenix : Et vous êtes ?
Iseult : Iseult Rosace, stagiaire. J'ai débuté y a quinze jours et mon stage s'arrête le mois prochain. J'espère faire bonne impression avec mon rapport de stage ! Je travaille très dur, vous savez !
Phoenix : Et vous faîtes quoi, exactement ?
Iseult : Plein de choses ! J'apporte le café, je passe l'aspirateur... C'est super enrichissant !
Phoenix : Euh, d'accord. Sinon y a eu un meurtre, ici. Vous savez quelque chose sur ce sujet ?
Iseult : Ben non, je suis qu'une stagiaire.
Phoenix : D'accord. Merci. Bon, Maya, allons-y.
Iseult : Oh, au fait !
Phoenix : Quoi ?
Iseult : Ce n'est peut-être que mon imagination, mais le jour du meurtre, j'ai ressenti une présence. Une présence étrangère au studio. J'ai eu un frisson, même.
Phoenix : Okay, je note.

Entrée des Studios

Eïcarne : Vous revoilà, blanc-bec ?
Phoenix : Ouais. Et je me posais une question.
Eïcarne : Posez-la moi toujours, je verrai combien je vous demanderai en échange de ma réponse.
Phoenix : La stagiaire nous a dit qu'elle avait ressenti une présence étrangère au studio.
Eïcarne : QUOI ? LA PETITE PÉRONNELLE ! C'EST ELLE L'ÉTRANGÈRE ICI ! ET JE... JE... AAAARGH
Maya : Elle est tombée à terre !
Phoenix : Pas très résistante, la vieille. Appelle une ambulance pendant que je la fouille, Maya.
Maya : Okay, mais n'oublie pas, le portefeuille, on le partage 50/50 !
Phoenix : Justement, quand on parle du portefeuille... Hey, mais, ce serait pas la photo que la caméra de surveillance est sensée avoir prise ? Waw, mais quelle photo à la con. Je la garde, elle servira sûrement demain.

Tribunal

Juge : La séance est ouverte pour le procès de Gustavo Mitif.
Phoenix : La défense est fin prête, Votre Honneur.
Hunter : Il en va de même pour l'accusation. Préparez-vous, Wright, car cette fois, je ne vous ferai aucun cadeau !
Phoenix : Ouais, ouais, tout le monde sait bien que je vais gagner cette affaire et que Maya mangera cinq hamburgers pour fêter ça à la fin.
Maya : Hey ! Pas du tout ! J'en mangerai six !
Juge : Bien, M. Hunter, nous attendons votre déclaration préliminaire.
Hunter : Un meurtre horrible a été commis aux Studios Global. L'accusé est forcément coupable, vous avez vu sa tronche ?
Juge : En effet. Je ne pense pas que ce procès durera très longtemps. Mais faisons tout de même les choses dans l'ordre.
Hunter : En ce cas, j'appelle à la barre l'inspecteur Tecktiv, qui se chargera de nous expliquer plus en détail pourquoi l'horreur qui nous sert d'accusé aujourd'hui est la seule personne qui aurait pu commettre ce meurtre infâme de sang froid.
Tecktiv : Coucou, les gars !
Hunter : Inspecteur Tecktiv, nous attendons votre description des évènements, épatez-nous.
Tecktiv : Eh bien voilà, la victime a été tuée après avoir été transpercée, mon gars. L'arme du crime est le Sabre du Samouraï de Plastique™, mon gars. Nous avons un témoin, mon gars, qui peut prouver irréfutablement la culpabilité de l'accusé, mon gars.
Hunter : Aaah, simple, concis, une déposition comme je les aime. J'appelle à présent le témoin, Flavie Eïcarne !
Juge : Euh, M. Hunter ?
Hunter : Quoi ?
Juge : On me fait savoir que pour le moment, le témoin est entre la vie et la mort, à l'hôpital.
Hunter : Rien à foutre ! On n'est pas dans un épisode des Bisounours, ici ! Même dans le coma, un témoin DOIT témoigner !
Juge : Euhh, je n'ai pas grand chose à y redire, faîtes entrez le témoin...

Eïcarne : Arggh... Blaaancs-beeeeecs...

Hunter : Témoin, vous allez nous dire immédiatement ce que vous avez vu le jour du crime !
Eïcarne : Hey ! Mais c'est que vous êtes plutôt beau gosse, jeune homme ! C'est avec plaisir que je vais témoigner !
Phoenix : Mon Dieu, elle s'est remise sur pieds en deux minutes en entendant la voix de Hunter.

DÉPOSITION DU TÉMOIN

Eïcarne : Eh bien voilà, le jour du meurtre, ce laid de Mitif est allé sur le lieu du crime, et la photo de la caméra de sécurité le prouve. Qu'avez vous à y redires, jeunes impertinents que vous êtes ?
Phoenix : Je ne suis pas d'accord ! J'ai entre les mains la photo en question, et on n'y voit nulle part l'accusé !
Eïcarne : Vous avez de la merde dans les yeux, achetez des lunettes et laissez parler vos aînés.
Phoenix : Ce serait plutôt à vous de porter des lunettes, vieille femme !
Hunter : Un vrai gentleman n'attaque pas les témoins sur leurs attributs physiques, maudit amateur !
Phoenix : Et depuis quand vous souciez-vous des valeurs d'un vrai gentleman ?
Hunter : Depuis que je joue à Professeur Layton, amateur.
Maya : Hunter marque un point, là, Nick. Tu devrais jouer à Professeur Layton et t'inspirer de son comportement dans ta vie de tous les jours.
Phoenix : Mais je m'en fous, de ce professeur et de son chapeau de soie !
Hunter : Alors venez-en au fait, amateur !
Phoenix : Pourquoi vous m'appelez amateur sans arrêt ?
Hunter : Parce que vous en êtes un, amateur. Et il me semble vous avoir demandé d'en venir au fait.
Phoenix : Eh bien voilà, sur cette photo que voici, on voit clairement que ce n'est pas Gustavo Mitif qui se dirige vers le lieu du crime, mais bien un mauvais cosplay du Samouraï de Plastique !
Maya : T'as encore oublié le ™, abruti, tu vas avoir des ennuis avant la fin du procès, crois-moi.
Hunter : Bah, ça ira pour cette fois, sérieusement, qui se soucie de marques déposées quand on tient un procès pour meurtre !
Phoenix : Ah, donc on peut arrêter de dire ™ ?
Juge : Bon, allez, oui, on peut arrêter. Cette jurisprudence s'applique immédiatement.
Phoenix : Ouf ! À présent, qu'avez-vous à répondre, vieille carne ?
Eïcarne : VIEILLE CARNE ? SACHEZ BLANC-BEC QUE JE NE SUIS PAS UNE VI...
Hunter : Silence, témoin.
Eïcarne : Owiiiii, le beau gosse me parle. Vous vous appelez comment, beau gosse ?
Hunter : Benjamin Hunter, mais...
Eïcarne : Owi, c'est sexy. Je peux t'appeler Benji, mon chou ?
Hunter : Je... Mais...
Eïcarne : Alleeeeeeeez, choupinooooou !
Hunter : Rah, contentez-vous de témoigner, et qu'on en finisse !
Eïcarne : D'accord Benjiiiiiii ! Alors voilà, blanc bec, seul Mitif porte ce costume, et je ne vois pas qui pourrait vouloir porter un truc comme ça en cosplay, donc vous dîtes vraiment de la merde. C'est pourtant clair comme de l'eau de roche que c'est Mitif qui marche sur cette photo. En plus il porte son sabre à la con !
Et au fait, je viens de me rappeler d'une preuve encore plus décisive.

DÉPOSITION DU TÉMOIN

Eïcarne : Eh bien voilà, cette photo a été prise juste après une répétition à laquelle j'ai assisté. Ce crétin de Mitif, au cours de cette répète, a glissé sur un saucisson qui traînait par terre ! Je crois que c'était la stagiaire qui l'avait fait tomber. En tout cas, il claudiquait comme une vieille chèvre, après, hahaha, c'était amusant à voir. Eh bien ! Sur la photo, il claudique aussi, blanc-bec !
Phoenix : UN INSTANT ! Mme Eïcarne, loin de moi l'idée de remettre en doute ce que vous avez vu, mais... Ne me prenez-vous pas un peu pour un con ? C'est une photo ! Une image fixe ! Ce n'est pas une preuve qu'il traîne la patte !
Eïcarne : Si vous voulez jouer à ça avec moi, blanc-bec, vous allez être servi. Comme vous pouvez le constater, l'une de ses armes porte du scotch. Et c'est normal ! Après la chute, elle s'est brisée ! C'est la stagiaire qui a rescotché l'arme ! Vous en pensez quoi, blanc-bec ?
Phoenix : Ça non plus, ce n'est pas une preuve !
Hunter : Je ne vois pas ce qu'il vous faut de plus, M. Wright !

Juge : Au fait, personne ne sait où est passé ce costume ?
Hunter : Nos équipes le cherchent toujours, Votre Honneur. Il est vrai qu'un costume en plastique, ce n'est pas ce qu'il y a de plus pratique à chercher quand on n'a que des détecteurs de métaux.
Juge : Vous n'avez pas plus de moyens que ça ?
Hunter : Plaignez-vous au préfet, hein, ce n'est pas moi qui m'occupe du budget, encore moins cet incompétent de Tecktiv !
Juge : Hm.
Hunter : Bon, reprenons. Témoin, poursuivez je vous prie.
Eïcarne : Avec plaisir Benjiiii !

DÉPOSITION DU TÉMOIN

Eïcarne : De toute façon, vue l'heure à laquelle est mort mon héros, c'est pas la peine de tergiverser, hein, une seule personne est passée et la photo le prouve.

Phoenix : Sur la photo, on voit clairement écrit "Photo N°2" !
Eïcarne : Ouais, et alors ?
Phoenix : Alors ! Alors une autre personne est forcément passée ! Montrez la première photo !
Eïcarne : Ah. Oui. C'était une photo de merde. Y avait rien d'intéressant dessus.
Hunter : C'est à l'accusation d'en décider, témoin ! Qu'y avait-il sur cette photo !
Eïcarne : Un gosse.
Hunter : Euh ?
Phoenix : Quoi ?
Juge : Un... Gosse ?
Eïcarne : Ouais, un môme, un avorton, une RACAILLE DE BANLIEUE si vous préférez. Le taré congénital qui essaye tous les jours de s'infiltrer dans le studio parce qu'il est trop fan du Samouraï de Plastique. Si ça tenait qu'à moi, je lui mettrais une de ces dérouillées !
Phoenix : Qu'est-ce qui vous en empêche ?
Eïcarne : Familles de France !
Phoenix : Oh non ! Pas eux ! Ils ont déjà ruiné mon enfance !
Hunter : Ah, vous aussi ?
Juge : Ce procès n'a pas pour but de juger Familles de France et leurs crimes infâmes, nous devrions donc poursuivre !
Phoenix : Bon, sans déconner, j'aimerais juste remettre en cause le témoignage de la vieille, là.
Eïcarne : JE NE SUIS PAS VIEILLE.
Hunter : Expliquez-vous, nous n'avons pas toute la journée.
Phoenix : Je pense que rien ne l'aurait empêchée de mettre la main sur le costume du Samouraï de Plastique ! Comme elle savait déjà que ce dernier s'était foulé la cheville en glissant sur une rondelle de saucisson, elle pouvait très bien faire semblant de claudiquer pour tromper la caméra de sécurité !
Eïcarne : AH OUAIS ?
Phoenix : OUAIS.
Hunter : Vous nagez en plein délire, mon pauvre ami, cette femme n'aurait jamais pu mettre un tel costume, vue sa stature !
Eïcarne : Oui ! Vas-y Benji ! Éclate cet avorton à tête de hérisson ! Fais-lui rendre ses boyaux !
Phoenix : Je n'ai pas une tête de hérisson !
Maya : On en a déjà parlé, Nick, il faut que t'ailles chez le coiffeur !
Phoenix : MAIS J'Y VAIS TOUS LES QUINZE JOURS.
Maya : Bah c'est pas suffisant. Tu te rends compte qu'avec ton costume bleu et ta coupe hérisson, tu as tout pour que Sega porte plainte, j'espère ?
Phoenix : Mais. Mais. Mais le bleu n'a pas été déposé par Sega, à ce que je sache.
Hunter : Trêve de plaisanterie ! J'attends votre réponse, petit impertinent !
Phoenix : Vous disiez quoi, déjà ?
Hunter : Relisez plus haut !
Phoenix : Ah. Oui. Qu'elle n'aurait pas pu mettre le costume.Je soutiens que si ! Et tant qu'on ne peut pas prouver le contraire, j'ai raison !
Juge : Bien, je pense qu'il est temps d'interrompre le procès, on tourne en rond pour une histoire de costume. M. Hunter, veuillez demander à votre équipe de trouver au moins un costume de remplacement pour le faire essayer au témoin. Si ça ne marche pas, ça aura été une petite perte de temps, mais bon, pendant ce temps, vos équipes pourront continuer à enquêter.
Hunter : Mouais.
Juge : M. Wright, je vous demande simplement de poursuivre votre enquête et de passer chez le coiffeur avant demain.
Phoenix : Mais... Mais c'est ma coupe habituelle, pourquoi tant de haine ?

-

studios Global, loge de Mitif

Phoenix : Bon, on reprend l'enquête.
??? : $4LU7, ç4 \/4 ?
Phoenix : Euh, pardon ?
??? : \/0U$ ê73$ QU1 ? /\/\01 ('3$7 50L /\/\4|\|3LL0. j3 5U15 U|\| r0><><0RZ QU1 r0><>< L35 r0><><0RZ.
Phoenix : Maya, tu comprends quelque chose, toi ?
Maya : Euh... Euuuh...
Sol :
\/\/4\/\/, (4|\|0|\| L4 p37173, j3 /\/\3 L4 Ph3R415 b13|\| ! 0/\/\9, /\/\35 (R3471\/3 p0\/\/3R$ 50|\|7 4(71\/é5 ! j3... j3... j3 L3 \/015 (L41R3/\/\3|\|7 !
Phoenix : Ce pauvre homme n'a définitivement pas toute sa tête.
Sol : 0U1111111111 ! (3 53R4 L4 pR1|\|(3553 \/3R73 : 9U3RR13R3 dU |\|0U\/34U \/13U>< 70UL0U53™ !
Maya : Nick ! Il me regarde bizarrement ! Au secours !
Sol : 5LUrP, $LUrP, (3 $3r4 r0><><0rZ d3 r0><><0rZ ! 70U$ L3$ Ph4|\|$ \/0|\|7 4D0r3r !
Maya : Mais fais quelque chose ! J'ai peur !
Phoenix : Euh, monsieur, vous ne voulez pas... Parler normalement ?
Sol : P0UrQU01 Ph41r3 ? ('3$7 |\|UL d3 p4rL3r |\|0r/\/\4L3/\/\3|\|7 ! L3 L337 ('3$7 pLU$ r0><><0rZ, \/0U$ p0U\/3Z p4$ 73$7 ! ('3$7 0\/3r 9000 !
Phoenix : Vous voyez ce badge ? Je suis AVOCAT. Je peux vous TRAÎNER EN JUSTICE si vous ne parlez pas NORMALEMENT.
Sol : Euh, euh, p4rd0n, je v4is f4ire plus 4ttenti0n, m4is c'3st pas f4cile vous s4vez !
Phoenix : Qui êtes vous ?
Sol : Je vous l'ai déjà dit, l0l, je suis Sol Manello ! Je suis le r3alis4t3ur du Sam0uraï de Plastique™, et bientôt d'une nouvelle série : La Princesse Verte™ ! Ça va r0xxer du petit p0ney !
Phoenix : Vous le savez certainement, un meurtre a eu lieu ici récemment.
Sol : Ouais mais m0i je suis pas l4 pour ça, je suis l4 pour laisser parler mes CR3ATIV3 P0W3RS, vous p0uvez pas t3st !
Maya : J'ai encore du mal à comprendre :(
Phoenix : T'inquiète pas, je saisis l'essentiel.
Maya : Pour une fois que tu comprends quelque chose à ce que quelqu'un te raconte ! Peut-être est-ce dû au fait que tu te concentres très fort pour piger ?
Phoenix : ... Mouais. Enfin bon, m'sieur Manello, j'aimerais juste savoir, vous faisiez quoi au moment du meurtre ?
Sol : J'3t4is en r3uni0n avec la pr0ductr1ce, Didi Basquaise, et des gr0s b0nn3ts dans la b4rr4que à frites du Studi0 2, 0n y a p4ssé toute l'4près-midi, ç4 suxx4it gr4ve.
Phoenix : Bon, on va vous laisser pour le moment, hein. Viens, Maya, nous devrions aller jeter un oeil à cette barraque à frites.
Sol : j'41/\/\3 L35 p371735 Ph1LL35, 3LL35 /\/\'1|\|5P1R3|\|7.

Studio 2

Phoenix : Voilà la fameuse barraque à frites.
Maya : Ouais bah on va pas pouvoir y entrer, elle a l'air fermée à clés et je ne pense pas que tu aies un pied de biche sur toi pour la forcer !
Phoenix : C'est surtout que c'est complètement illégal, Maya.
Maya : Ce genre de détails t'a déjà arrêté ?
Phoenix : Maya. Si je laisse une trace de mon passage, je risque GROS. Dans ce genre de cas, j'aurais préféré utiliser un trombonne.
Maya : Ouais bah de toute façon t'en as pas et...

*VOUSH*

Maya : T'as entendu ?
Phoenix : J'ai entendu un effet sonore à la con ! Ça veut dire qu'on est sensés en déduire qu'il y a quelqu'un ou quelque chose dans le coin !
Maya : Ah, si on pouvait entrer dans la barraque à frites, tu pourrais chipper l'échelle qu'on aperçoit à l'intérieur et t'en servir pour observer au loin !
Phoenix : C'est un escabeau, je te signale.
Maya : Et moi, je te signale que c'est strictement la même chose !
Phoenix : Je préfère encore que nous poursuivions notre enquête. Allons voir ailleurs si on trouve quelqu'un d'autre à interroger, ou au pire un trousseau de clés à chipper.

Global Studios - Entrée

Eïcarne : RAAAAAAARGH !
Phoenix : Tiens, vous êtes là, vous ?
Eïcarne : Il en faut plus pour arrêter Eïcarne, petit freluquet !
Phoenix : Vous pouvez me renseigner sur...
Eïcarne : NAN. PAS LE TEMPS. JE DOIS TUER CE PETIT MORVEUX.
Maya : On ferait mieux de fuir, Nick, c'est mieux pour notre santé.
Phoenix : Tu as raison, Maya.

Cafétéria

??? : Wesh !
Phoenix : Okay, t'es qui, toi.
??? : Moi c Kévin Mouloud, slt.
Phoenix : Plaît-il ?
Kévin : Zyva, ta pa l'r d'avior le swag, t nul.
Phoenix : Je ne comprends rien.
Maya : C'est la pire des calamités, Phoenix. C'est un gosse.
Phoenix : Mais enfin, il ne peut pas être si terr... AÏE !
Maya : Qu'est-ce qu'il a fait ?
Phoenix : Ce sauvage m'a écrasé le pied !
Kévin : Wesh, t 1 faibl, tio.
Phoenix : Grmbl, je ne sais pas ce qui me retient de taper ce gosse avec l'échelle.
Maya : L'escabeau.
Kévin : Sinn, pk vou zète la ?
Phoenix : J'enquête sur le meurtre qui a eu lieu récemment.
Kévin : Ah uio, g tou vu, ct tro d4rk !
Phoenix : Tu as tout vu ? Vraiment ? Tu peux nous raconter ?
Kévin : Nan ! Bande 2 tarlouz !
Phoenix : Argh ! Il m'a donné un coup de pied et il est parti !
Maya : Les gosses. Jamais je n'en aurai, c'est trop casse-pieds.
Phoenix : De toute façon, je vois pas qui pourrait avoir envie de sortir avec toi en premier lieu.
Maya : Je suis encore jeune, moi, au moins.
Phoenix : Hé ! J'ai que 24 ans !
Maya : Exactement. Tu es vieux. Enfin, tu vaux toujours mieux que la génération actuelle.
Phoenix : Me compare pas à ce singe, merci. Poursuivons plutôt l'enquête.

Studios Global - Entrée

Eïcarne : Reviens... Ici... Petit... Chenapan !
Phoenix : Ah, la vieille s'est taillée pour poursuivre le p'tit con ! On peut enfin chiper la clé de la baraque à frites !
Maya : Aaaah, frites, quel doux mot à mes oreilles.

Baraque à frites

Phoenix : Bonjour.
??? : Buongiorno. Vous m'apportez le scénario ?
Phoenix : Pardon ?
??? : Ma, le scénario de l'episodio 13 del Samurai di Plastica™, naturalmente !
Phoenix : Mais putain, c'est quoi cette boîte de tarés.
??? : Si vous ne m'apportez pas le scénario, je ne vous répondrai pas, zerbinotto.
Phoenix : Et on le trouve où, ce ù$*£% de scénario ?
??? : Je pense que c'est ce coraggio Sol qui l'a.
Phoenix : Très bien, on va vous le chercher, ce scénario.

Maya : Bon, Nick, on commence à se les geler, là, j'espère que t'as une idée pour gagner du temps.
Phoenix : Mais il fait pas si froid, on n'est qu'en Octobre !
Maya : SI. IL FAIT FROID.
Phoenix : T'inquiète pas, j'ai regardé la solution complète.
Maya : Ouais, comme d'hab, quoi, et donc ?
Phoenix : Pas la peine de se faire chier à aller voir Sol, cet abruti a laissé son scénario sur sa propre chaise et est pas foutu de se le rappeler.
Maya : On dit pas "s'en rappeler" ?
Phoenix : Non, c'est "se le rappeler" et "s'en souvenir", et...
Maya : Ta gueule, l'intello, allons plutôt chercher le scénario.
Phoenix : Mais... Mais... Pour une fois que je peux sortir le seul truc que j'ai écouté de tous mes cours de Français !

Studio 1

Phoenix : Ah ! Le voilà ! Lisons ça...
Maya : Tu te spoiles ? Fais voir ! Fais voir !
Phoenix : Euh, je le trouve un peu bizarre, je me demande si quelqu'un l'aurait pas remplacé par une contrefaçon...
Maya : Hein ? Pourquoi tu dis ça ?
Phoenix : "le samourai il é tro for tavu, il dékoupe c zenemi ak sn sabr é c zieu tir d lazer é c koul"
Maya : Non, je ne vois rien d'anormal.
Phoenix : Tu dois avoir raison. De toute façon l'autre dinde a pas l'air de parler très bien le Français, donc bon, au pire, hein.

Baraque à frites

??? : Ah, vous revoilà.
Phoenix : Voilà votre scénario à la con, mégère.
??? : Pardon ?
Phoenix : J'ai dit : Voilà votre scénario de bon goût, mademoiselle.
??? : Ah, merci signore, je vais le ranger dans ma tasca et je regarderai ça un peu plus tardi.
Phoenix : Bingo !
??? : Nous n'avons pas été présentés. Il mio nome è Didi Basquaise. Vous pouvez m'appeler Lady. Je suis la produttore du Samurai del Plastica™.
Phoenix : Phoenix Wright, avocat.
Maya : Maya Fey, médium.
Sol : 50£ M4|\|ElL0, 93eK H4Xx0®z.
Maya : HIIIIIIIIIIII ! QU'EST-CE QU'IL FOUT LÀ ?
Didi : Coucouche carello, piccolo.
Sol : ©'357 5! !|\|(/|_|573. (/3 |\/|'3|\| \/4!5 à |*|2é53|\|7.
Phoenix : Il s'est pas amélioré, depuis la dernière fois.
Didi : Ne m'en parlez pas. Je dois supporter ses geremiadi tous les giorno, c'est pénible.
Phoenix : Peu importe. Comme vous le savez certainement, un meurtre a eu lieu ici récemment.
Didi : Sì, je suis au courant.
Phoenix : Pouvez-vous nous en parler ?
Didi : J'ai déjà tout dit à la polizia, mais soit. Ce jour-là, j'étais en incontro avec Sol et trois ou quatre signori. Or, il y a eu une grande tempesta, et la tête de M. Babouche, notre portafortuna, est tombée sur le sol.
Phoenix : Ouh, ça a dû lui faire mal.
Didi : Mais non, idiota, je ne parlais pas de Sol, je parlais DU sol.
Maya : Dommage, pour une fois que Nick avait une version intéressante.
Didi : La testa de M. Babouche est immenso ! Le crimine a eu lieu au Studio 1, vero ? Bene, parce que dans ce cas on ne pouvait juste pas s'y trouver à ce momento.
Phoenix : Oh.
Didi : Voilà, ora sapete tutto.
Phoenix : J'ai une autre question.
Didi : Sì ?
Phoenix : Pourquoi votre mascotte a le même nom que l'un des personnages de Dora l'exploratrice ?
Didi : Notre studio a existé avant Dora. Cette cagna nous a tout simplement plagié.
Phoenix : Votre studio existe depuis avant 2000 ? ET LA MASCOTTE AUSSI ?
Didi : Sì, maintenant arrêtez de m'ennuyer avec ça.
Phoenix : Mais alors, pourquoi est-ce que cette mascotte à la con ressemble trait pour trait à Babouche ? Ce ventre jaune, ces mains et ce visage rose, cette mèche, ce pelage gris, ce regard glauque et ces bêtes chaussures rouges ? Madame, vous avez commis un plagiat !
Didi : Écoutez-moi bien, piccolo. Quand j'ai fondé ma société, je ne m'attendais pas à ce que Nickelodeon me vole une idée aussi conne ! Ce carattere est si ridicolo et moche que je n'ai pas pensé à le breveter, je l'avoue, mais vous allez me foutre la paix avec Babouche !
Phoenix : Oh, c'est bon, c'est bon, je n'en parlerai plus, je ne pouvais pas savoir, moi.
Maya : Mais dis-moi, Phoenix, tu regardais Dora l'exploratrice, à neuf ans ? C'est pas un peu la honte ?
Phoenix : Mais ! Mais ! Mais je. C'est parce que ça passait juste avant Pokémon.
Maya : OH LA HONTE, TU REGARDAIS POKÉMON, HAHAHA, QUEL LOOSEUR.
Phoenix : Je ne te permets pas ! Sans Pokémon, je ne serais pas l'homme que je suis aujourd'hui ! Je ne serais peut-être même pas avocat !
Maya : Ça n'aurait pas été une grande perte, à vrai dire. Et je ne vois pas le rapport avec Pokémon.
Phoenix : Je t'en parlerai une autre fois.
Maya : Ouais, dis tout de suite que ça n'a rien à voir.
Phoenix : Maya, tu peux rapidement devenir détestable, j'espère que tu en es bien consciente.
Maya : En attendant j'ai toujours pas eu mes frites alors qu'on est dans une baraque à frites, j'aimerais une explication.
Phoenix : Elle est fermée, on est allé chercher la clé j'te signale.
Maya : Mais ça n'a aucun sens, qu'est-ce que l'autre Italienne foutait à l'intérieur d'une pièce fermée ?
Didi : Il y a une autre entrée. Maintenant, si vous pouviez partir, ce serait bello.
Phoenix : Génial, on s'est fait chier à aller chercher une clé alors qu'il y avait une autre entrée.
Maya : Bon, cassons-nous, l'odeur des frites va me faire péter un câble si je peux pas en BOUFFER

Cabinet Wright & Co

Phoenix : Tain, je trouve rien, si ça tenait qu'à moi, je stopperais l'enquête ici et je partirais en vacances loin de tout, dans une île paradisiaque, et j'oublierais la tronche de cet acteur, l'accent de la productrice et la mascotte à la con du Studio.
Mia : Phoenix ! Je te paye pas à ne rien foutre !
Phoenix : ARGH ! MIA !
Mia : C'est bien moi ! Tu n'as pas fini ton enquête, alors bouge-toi le cul !
Phoenix : Mais je n'ai plus aucune piste !
Mia : Tu as négligé quelque chose.
Phoenix : Mais ! Mais j'ai posé toutes les questions possibles concernant Babouche, ça va pas être possible d'inculper l'autre gourde !
Mia : LE GAMIN, ABRUTI.
Phoenix : Bon sang mais c'est bien sûr ! Je viens d'avoir une idée formidable ! Je vais interroger le gamin !
Mia : C'est ce que je viens de dire.
Phoenix : Non ! C'est mon idée à moi tout seul ! Vite ! Aux studios !
Mia : Putain, si on ne suivait pas un scénario déjà tracé, je foutrais un peu d'arsenic dans cette boîte de cookies.

Studios Global

Eïcarne : HAHA ! J'ai réussi ! J'ai chipé l'un des objets collector de ce connard de gamin ! S'il veut le récupérer il va devoir venir le chercher ! Et je pourrai enfin LE TUER !
Phoenix : C'est quoi cet objet ?
Eïcarne : Une carte à collectionner Samouraï de Plastique™, mais ça vous regarde pas, misérable freluquet !
Phoenix : Vous me la donneriez ?
Eïcarne : Pourquoi faire, hooligan ? C'est la mienne ! C'est ma vengeance !
Phoenix : ... J'ai quelque chose qui pourrait vous intéresser :)
Eïcarne : Uh ?
Phoenix : Je crois savoir que vous ne pouvez pas accéder au Studio 1 ?
Eïcarne : Hey ! Comment le savez-vous, misérable avorton !
Phoenix : Deux mots : Solution complète. En tout cas j'ai une clé, et vous NON.
Eïcarne : Laissez-moi deviner, vous allez tenter d'attendrir le coeur de cette pauvre vieille qui a déjà subi un infarctus hier PAR VOTRE FAUTE, dans le but de récupérer une carte collector à la con ?
Phoenix : Carrément.
Eïcarne : Et vous pensez que je vais tomber dans le panneau, alors que si vous lisez la solution complète, vous savez déjà que je n'ai aucune raison d'aller me recueillir au Studio 1 ?
Phoenix : Pardon ?
Eïcarne : Ah. Okay. Vous la lisez au fur et à mesure, vous. Vous ne savez pas encore la vérité. Bien, puisqu'il le faut, je vais jouer la comédie. Mais vous m'offrez un restau après le tournage, hein ?
Sol : 3xcus3z-m0i...
Phoenix : ARGH, d'où sortez-vous ?
Sol : J'4i un m3ssag3 de la dir3ction, c'est t3llement 1mportant que j'3ssay3 de me r3tenir de p4rl3r 1337.
Phoenix : Ah oh.
Sol : Mme 3ïcarne, il 3st strictement int3rdit de bris3r le quatri3me mur.
Eïcarne : Mais ? Mais cet abruti d'avocat le fait depuis l'épisode 1 !
Sol : Il ne propos3 p4s de s3 f4ir3 un r3stau apr3s le t0urn4ge, à c3 qu3 je s4che.
Eïcarne : ... Bon, j'ai compris, avorton de mes deux.
Sol : 4ttenti0n, j3 p0urr4is tr3s b1en v0us renv0yer !
Eïcarne : T'AVISES MÊME PAS D'Y PENSER, BLANC-BEC.
Phoenix : Quoi qu'il en soit. J'ai une clé. Vous la voulez.
Eïcarne : Bon, très bien, puisqu'il le faut, tenez, la voilà, cette carte à la con, maintenant donnez-moi la clé et allez vous faire mettre. J'espère ne plus vous revoir avant longtemps, sale jeune. La seule rencontre productive que j'aie faite ces derniers jours c'était Benji. Ah, quel homme, quelle classe, quel charisme, j'en suis encore tout émoustillée. Benjiii ! Qu'il est beau avec ses vêtements rouges ! En plus je suis sûre que c'est un fan du Samouraï ! Je lui enverrai une figurine du personnage ! Et des fleurs ! Beaucoup de fleurs pour qu'il sache que je pense à lui ! Enfin bon, peu importe, je me casse au Studio 1 puisque cet abruti de scénario à la con l'exige. En profit'rai pour fumer une p'tite clope.

Cafétéria

Phoenix : Coucou Kévin.
Kévin : ...
Phoenix : Mais. Il est parti, ce mal-élevé.
Maya : Il est entré dans la loge. Allons-y.

Loge de Mitif

Phoenix : Alors, Kévin, tu veux fuir ?
Kévin : Kessta twa, 1 dissipl 2 samourai-sensei ne s'enfui pa, il se prépar, tu pe pa test
Phoenix : Tu veux pas nous raconter ce que t'as vu ?
Kévin : NAN.
Phoenix : Même en échange d'une carte rare ?
Kévin : Hé, c la fosse karte ke la vieille ma chourer !
Phoenix : Tout à fait et... Attends un peu, fausse ?
Kévin : Ué ziva, tu pe la gardé, l vo ke dal
Phoenix : Merde, comment on va faire, la solution complète ne parle pas de ça §
Maya : Parce que tu croyais vraiment t'en tirer avec la solution Américaine à tous les coups ?
Phoenix : Mais. Je suis passé à la solution Française, Maya.
Maya : Ben faut croire que le scénariste a eu envie de changer les règles du jeu.
Phoenix : Mais ! Mais comment on va faire !
Maya : Continue quand même, si y a pas de solution y a pas d'histoire, et si y a pas d'histoire il faudra attendre des mois pour que cet épisode à la con ait un dénouement et qu'on en arrive enfin à l'épisode 4, que tous les lecteurs attendent depuis le début.
Phoenix : Je les comprends, tu te casses à la fin, le rêve !
Maya : Ne crois pas t'en tirer comme ça ! Je reviendrai !
Phoenix : Je sais, je sais. Mais quelques mois de vacances, ça n'a pas de prix.
Maya : Hmf, petit impertinent. Si j'étais pas liée à toi et à ton frigo par contrat, il y a longtemps que je me serais cassée.
Phoenix : Surtout au frigo.
Maya : Peut-être. Continue ton enquête en attendant. Je sais pas, toi qui aimes tant la solution complète, où te dit-elle d'aller ?
Phoenix : Studio 2.
Maya : Allez, allons-y. Peut-être que la baraque à frites sera ouverte, en plus !

Studio 2

Iseult : Salut !
Phoenix : Oh ! Iseult ! Le personnage le plus plat de l'intrigue !
Iseult : Quoi ? Moi ? Plate ? Pas du tout ! J'ai beaucoup de personnalité !
Phoenix : Ouais, bof, une petite stagiaire de rien du tout qui ne se distingue même pas par une passion peu commune.
Iseult : Vous mentez ! Je suis passionnée par les cartes à collectionner Samouraï de Plastique™ ! J'ai toutes les cartes ! Sauf la toute première en édition numérotée et signée par Sol Manello ! C'est d'autant plus rageant que je bosse dans la même boîte que lui !
Phoenix : Ha ha ! Vous avez toutes les cartes mais... Avez-vous celle-là !
Iseult : HIIIIII ! UN FAUX ! HORREUR ET DÉCADENCE !
Phoenix : Merde. Elle s'en est rendue compte.

Iseult : ... Attendez une minute, je peux voir cette carte ?
Phoenix : Au point où on en est.
Iseult : IIIIH ! Ce n'est pas un faux ! C'est... C'est la première édition ultralimitée premium de la toute première carte jamais produite ! IL ME LA FAUT !
Phoenix : ... Un échange, peut-être ?
Iseult : Je vous donne TOUTES MES CARTES EN DOUBLE ! Mon Dieu ! Je l'ai tant cherchée ! Plus qu'à trouver Sol pour avoir une signature et je serai au paradis !
Phoenix : Mais... Dans le fond, qu'est-ce qui m'empêche de partir avec cette carte, de la faire signer par Sol, de la vendre sur eBay et de devenir ultramilliardaire ? Je n'aurai plus jamais à me soucier de mon boulot d'avocat !
Maya : Hey, mais c'est pas une mauvaise idée, du caviar à tous les repas ça me tenterait bien !
Iseult : Mais... Vous ne pouvez pas faire ça ! C'est inhumain ! Vous n'êtes même pas fans de la série !
Maya : Je suis fan quand je n'ai pas le laideron qui joue le personnage principal en face de moi.
Phoenix : Pour ma part j'ai passé l'âge de ce genre de chose.
Iseult : Alors, vous voyez ! Allez, donnez-moi cette carte ! En plus je suis sûre que dans la montagne que je vous donne il y aura quelque chose qui fera avancer votre enquête !
Phoenix : Je vais vous la donner, si vous m'accordez une minute.
Iseult : Bien sûr ! Tout ce que vous voudrez !

*Une minute plus tard*

Phoenix : Voilà, je suis allé vous chercher la signature de Sol.
Iseult : Ooooh, c'est trop gentil ! Allez, faisons cet échange !
Phoenix : Voilà voilà.
Iseult : Youpi ! C'est le paradis ! Ne me réveillez pas !

Studios Global - Entrée

Maya : T'es VRAIMENT allé chercher Sol pour une signature ?
Phoenix : Bah oui. Après avoir fait une photocopie ultraréaliste de la carte.
Maya : Ow, tu remontes de beaucoup dans mon estime, là.
Phoenix : Ceci dit je préfère la garder pour ma future carrière de joueur de poker professionnel.
Maya : Pardon ?
Phoenix : Oublie, juste un petit truc que je médite depuis l'épisode 1. Pour le moment poursuivons quand même l'enquête.
Maya : De toute façon je suis sûre que quand t'auras fait du cash avec la carte tu vas tout dépenser n'importe comment.
Phoenix : Toi tu dépenserais tout en bouffe. Je peux pas te faire confiance.
Maya : La bouffe est essentielle ! C'est ce qui fait de nous des êtres vivants !
Phoenix : C'est pas toi qui disait qu'en tant que personnage de jeu vidéo tu coûtais rien à l'entretien ?
Maya : Ooooooouh, mais que c'est mesquin, ça.
Phoenix : C'est fait pour. Je garde cette carte.
Maya : Je suis presque sûre qu'avant la fin tu vas faire une connerie et la perdre/la brûler/la déchirer/la donner à Kévin.
Phoenix : Ben justement il faut qu'on aille chercher ce sale gosse !

Loge

Phoenix : Kéviiiiiiiin, mon petiiiiiiiiit, j'ai plein de belles cartes pour toooooooooooi.
Maya : Nick, tu me fais peur, on dirait un vieux pédophile.
Phoenix : Il faut savoir leur parler, aux gosses, sinon on n'arrive à rien.
Kévin : Koi, t revnu ?
Phoenix : Oui, mon petit. J'ai plein de belles cartes pour toi.
Maya : Tu l'as déjà dit.
Phoenix : Je lui aurais bien proposé des Pépito mais je n'en ai pas, t'as déjà tout bouffé.
Maya : Pépito™*
Phoenix : Mais.
Maya : Je m'en fous de ta jurisprudence à la con, tu mets le ™ et c'est tout !
Kévin : Zyva, chui pa vnu pr vior 1 dispute mio.
Phoenix : En effet, tu es venu pour parler.
Kévin : Wesh mé en fète nn, jve pa.
Phoenix : Mais, et mes belles cartes ?
Kévin : L zon pa lswag t karte
Phoenix : Mais y a plein de cartes rares !
Kévin : Azi fé vior kan mm
Phoenix : Tiens, je les pose négligemment sur la table.
Kévin : Négli koi ?
Phoenix : Regarde les cartes et tais-toi un peu, sale gosse.
Kévin : Alrs, kesskon a la. Ué, c kolektor, mé g déja u tt sa en kdo dan mé chocapic.
Maya : Chocapic™*.
Phoenix : Tais-toi ou je ne te paye plus de hamburger.
Maya : Tu n'oserais pas !
Kévin : J'm bi1 sel-la, c la seul ka le swag tavu, mé sof ke ge lé déja en 1ère édission.
Phoenix : Mais qu'est-ce qu'il te faut, enfin !
Maya : Nick, ne t'agite pas comme ça, tu fais tomber des trucs de tes poches !
Kévin : Wa ziva la karte rar la.
Phoenix : Mais tu te moques de moi, c'est la fausse que t'as pas voulue tout à l'heure.
Kévin : Wesh mé y a la signature du prod dessu, tu pe pa test !
Phoenix : T'en as pas voulu, tu l'auras pas, sale morveux !
Kévin : tu sora pa se ke g vu mé c tn pb
Phoenix : Tu veux me faire chanter là ?
Kévin : Ué t 1telijan tio
Maya : Bon, donne lui cette carte et qu'on en finisse, tant pis pour le caviar après la revente sur eBay.
Phoenix : On était si proches de la richesse ! Pourquoi, Dieu, pourquoi !
Kévin : Bn, jpren la karte, tfasson ct déja la miène o dépar
Phoenix : Très bien, prends la ta foutue carte, et DIS-NOUS CE QUE TU AS VU LE JOUR DU MEURTRE.
Kévin : Vou le soré pa ^^
Phoenix : RAAAAAAAH, JE SENS LA RAGE MONTER EN MOI, JE VAIS DEVOIR CLAQUER CE GAMIN.
Maya : Oh ! Fais-le ! Je t'en prie !

*BAFFFFFFFFFFF*

Maya : Je retire ce que j'ai dit, tu as des couilles finalement. Enfin, au moins une.
Phoenix : T'aurais dû filmer avec ton téléphone, on aurait fait un ralenti et on aurait posté sur Youtube.
Maya : Commence déjà par ramasser la carte rare. Ensuite tu ligoteras le gamin pour le faire parler. Sinon on le pousse dans les escaliers.
Phoenix : Y a pas d'escaliers par ici.
Maya : Bah on prend l'échelle dehors et...
Phoenix : C'EST. UN. PUTAIN. D'ESCABEAU.

Lieu inconnu

Kévin : Pt1, chui pa bi1, sest passer koi... Ziva, chui ou la ?
Phoenix : Tu vas parler, Kévin.
Kévin : Pk vou mavé atacher a la chèz ?
Phoenix : Pour te montrer qu'on ne plaisante pas.
Kévin : Mé c pa 1 pe ilégal 2 ligoté d jan pr lé forssé a dir d truk ?
Phoenix : Ça ne devrait pas être ton souci. J'ai amené un petit quelque chose qui devrait te plaire.
Kévin : C kio c CD ke ta la ? Tokio Hotel ? Christophe Maé ? Colonel Reyel ?
Phoenix : Ah désolé, jamais entendu parler. Je voulais te présenter à un ami à moi. Chopin. J'ai aussi du Mozart, du Beethoven et du Vivaldi.
Kévin : c ki
Phoenix : Ravi que tu me poses la question. Maya, envoie les Quatre Saisons !
Maya : Okay !

*Clic*

Kévin : ... PT1 C KOI 7 MERDE
Phoenix : Tu aimes ?
Kévin : c moch, ta pa la BO 2 caule of pluto
Phoenix : Je vois que ça ne suffit pas. Maya ? Petite Musique de Nuit, s'il te plaît.
Maya : Très bien.

*Clic*

Kévin : AAAAAAAAAAAAAAA, MÉ ZOREILLE, L SEIGNE
Phoenix : C'est pas fini. Envoie la Lettre à Élise !

*Clic*

Kévin : ARÉTÉ ! ARÉTÉ SA ! ARÉTÉ SA ! C ATROOOOOOSS
Phoenix : Ça ne dépend que de toi, Kévin. Ou tu parles, ou on te laisse quelques heures en compagnie de nos amis les grands musiciens.
Kévin : jver parlé, konar
Phoenix : Bon, on avance enfin ! Qu'as-tu vu le jour du meurtre, alors ?
Kévin : Azi, tu préfèr pa kon parl du Samouraï de Plastique, pluto ?
Phoenix : ... Pourquoi pas.
Kévin : C kio ke tu préfèr ché lui ?
Phoenix : Heu ?
Maya : Il te teste, Nick ! Il veut savoir si tu es digne de sa confiance !
Phoenix : Après ce qu'on vient de lui faire subir ? C'est la meilleure.
Maya : On s'en fout, répond-lui, il finira bien par cracher le morceau !
Phoenix : Eh bien, Kévin, vois-tu, ce que je préfère chez le Samouraï, c'est quand il tabasse ses ennemis ! Vlan ! Badaboum !
Kévin : Ué tro ! Tu mlibèr ? Je voudrer te montré 1 truk
Phoenix : Qu'est-ce que c'est ?
Kévin : Mn albom 2 fan, i a toute mé tof 2 mn éro 2dan
Phoenix : Tu fais de la photo ?
Kévin : Ué, kan jver en live é an konv jpren pl1 2 tof
Phoenix : Il s'appelle comment, cet album ?
Kévin : "le samourai il é tro for lol c mn héro lol"
Phoenix : T'avais pas plus simple ? Genre, je sais pas, "Chemin vers la gloire" ?
Kévin : sa ve dir kio gloir
Phoenix : ... Laisse.
Kévin : Tu mdétach alor ?
Phoenix : Non. Je peux très bien prendre ton album dans ta veste.
Kévin : HÉ ! LACH MA VEST, MEUSSIEU, SA SE FER TRO PA !
Phoenix : Ah ! Bon, maintenant parle-nous du meurtre !
Kévin : Ta piker mn albom, jve pa.
Phoenix : Maya, Symphonie N°5 ?
Kévin : NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON, JVER PARLÉ, JVER PARLÉ
Phoenix : Donc ! Qu'as-tu vu ce jour-là ?
Kévin : g tou vu, le samourai il a maraver le majistra tro grav tavu ct jénial ct kom dan 1 épizod sof ke ct en vrer g tro kiffer sa rass tavu
Phoenix : Oh putain.
Tektiv : J'ai tout entendu mon gars ! J'embarque ce témoin capital !
Phoenix : OH NON ! L'INSPECTEUR TEKTIV !
Tektiv : Je l'emmène au poste, mon gars ! Son témoignage sera entendu et vous serez dans la merde demain !
Phoenix : Génial.

Tribunal

Juge : La séance est ouverte.
Phoenix : La défense est prête, Votre Honneur.
??? : Yeah. L'accusation est toujours prête.
Juge : Procureur Boulay ? Mais... Qu'est-ce que vous faîtes là ?
Phoenix : C'est qui, ce guignol, déjà ?
Boulay : M. Hunter a la grippe, yeah. J'ai un mot de sa maman. Je le remplace aujourd'hui, yeah.
Juge : Ah bon. Soit.
Boulay : Ne vous inquiétez pas, yeah, je connais mon texte. Et puis, je suis sûr que je manquais à tous mes fans, depuis le temps, yeah.
Juge : Bien, nous pouvons poursuivre, dans ce cas. Veuillez nous résumer où nous en sommes, procureur Boulay.
Boulay : Yeah. Je suis le beau gosse absolu, yeah. Il faut absolument que je vous raconte mes dernières aventures, yeah, elles sont tellement follement passionnantes, yeah, plus en tout cas que le procès qui nous occupe.
Phoenix : Bon sang ! Je m'en souviens ! Vous êtes le procureur à la con qui se prend pour un beau gosse !
Boulay : Vous faîtes erreur, yeah. Je ne me prends pas pour un beau gosse, je SUIS un beau gosse. Vous apprécierez au passage la beauté de mes cheveux, j'y ai mis de la laque, yeah.
Phoenix : Vous êtes à moitié chauve.
Boulay : À moitié ne veut pas dire complètement, yeah.
Juge : Bon, c'est pas bientôt fini cette discussion stérile ? Procureur Boulay, nous aimerions tous ici avoir le résumé de l'enquête de l'accusation concernant le meurtre pour lequel on accuse M. Mitif !
Boulay : ... M. Mitif ? C'est qui, ça ?
Juge : Mais enfin ! L'accusé ! Vous êtes bien sûr de vous être préparé, procureur Boulay ?
Boulay : Yeah. J'ai préparé ma mise en pli avec soin. Et j'ai beaucoup entraîné ma voix de sorte que je n'aie pas d'extinction comme à la fin de mon dernier procès, yeah. J'avais trop crié, yeah. La vie de procureur n'est pas facile tous les jours, yeah. Vous devriez d'ailleurs lire mon autobiographie à l'occasion, yeah.
Juge : Vous avez... Écrit un livre ?
Boulay : Oui, yeah, il s'appelle "Innocent d'être coupable". Il retrace mon parcours tumultueux et ma croisade effrénée contre les forces du mal, que j'essaye de vaincre toutes, yeah. C'est poignant, yeah. Ah oui, il y a aussi tout un chapitre sur mes vacances aux Îles Canaries, yeah.
Juge : Je ne veux pas en savoir plus. Vraiment.
Boulay : C'est vous qui voyeah.
Juge : Bon, vous êtes en mesure d'assurer une accusation de qualité, oui ou non ?
Boulay : Maintenant que j'ai fait ma pub, oui Votre Honneur. Yeah. Une minute que je retrouve mes notes.

*Cinq minutes plus tard*

Juge : Nous attendons toujours, procureur Boulay.
Boulay : Une minute, yeah, je suis perdu dans ma montagne de photos pré-dédicacées, yeah. D'ailleurs si vous en voulez une, c'est cinq euros l'unité, yeah.
Phoenix : ... Ça rapporte vraiment ?
Boulay : Quand on est aussi connu que moi, vous n'avez pas idée, yeah. Ah, voilà mes notes, on va pouvoir s'y mettre, yeah.
Juge : Pas trop tôt.
Boulay : Dans un premier temps, je vais démontrer que les gens présents dans la Baraque à frites le jour du meurtre n'ont pas pu être coupables du crime !
Phoenix : Hein ? Déjà ? Mais je ne me souviens pas qu'on l'ait vraiment évoqué au cours du procès ?
Boulay : Je suis les indications de M. Hunter, yeah, vous vous en prendrez à lui si ça vous pose problème.
Juge : Bien, dans ce cas poursuivez je vous prie.
Boulay : L'accusation appelle Sol Manello à la barre. Yeah.