"Aussi noir qu'une nuit sans lune... Ça c'est du café."

« Not everyone is innocent until proven guilty! »

Phoenix Wright est une série bien connue des possesseurs de la Nintendo DS. Le premier opus est sorti sur la Game Boy Advance en 2001, puis fut réédité sur la DS en 2005. Le principe ? Vous incarnez Phoenix Wright, un jeune avocat, qui va rapidement se retrouver impliqué dans différentes affaires, notamment de meurtre. La première affaire est une sorte de tutoriel pour apprendre à utiliser les différentes options offertes lors d'un procès. C'est ainsi tout un travail de recherche de pièces à conviction, de contradictions dans les témoignages, de réflexion, etc. qui s'offre à vous !

Premier constat lorsque l'on lance l'application : le jeu a conservé l'interface de la DS. Phoenix Wright se joue en mode portrait, avec l'écran séparé en deux, la partie du bas étant cliquable, et la partie du haut affichant les personnages et le texte. Impossible de passer en mode paysage. L'écran d'accueil propose trois options : Nouvelle Partie, Continuer, Options. Et ce sont ces dernières qui m'ont fâcheusement déplues. S'il est possible de baisser le niveau de la musique au sein du jeu, il est totalement impossible de désactiver le son du défilement de texte (qui devient rapidement insupportable). De même, impossible de modifier la vitesse du défilement ou d'écouter sa propre musique.



Un bon point cependant : en quittant le jeu, une sauvegarde rapide est automatiquement créée, ce qui vous permet ensuite de reprendre au même endroit. Ces sauvegardes rapides sont désactivables dans les Options. Enfin, le jeu embarque plusieurs langues (français, italien, allemand, espagnol, et bien sûr anglais), ce que l'on ne voit que trop rarement sur l'iPhone. Très bon point.



Pendant le jeu, une flèche orange (de mauvais goût) permet de faire défiler les dialogues. Un logo représentant un livre et une enveloppe offre l'accès aux options et aux pièces à conviction, fondamentales pour une enquête ou un procès. Mais pour accéder à ces deux boutons, il faut maintenir une pression sur le bouton principal, et ensuite glisser vers le haut ou le bas, sans voir où l'on appuie car on a le doigt dessus ! Ce problème d'ergonomie se retrouve à plusieurs reprises dans le jeu, ce qui est vraiment dommage. Il aurait été plus simple d'afficher directement les deux boutons, surtout pour les personnes aux gros doigts.

Nous avons aimé

- L'adaptation fidèle
- Les sauvegardes

Nous aurions aimé

- Des options plus complètes
-Une meilleure ergonomie

En un mot

Malgré quelques menus problèmes d'ergonomie, Phoenix Wright reste une affaire. Facturé une quarantaine d'euros sur Nintendo DS, il est donné sur l'App Store : 3,99 € ! Pour un jeu aussi complet, c'est presque un cadeau de la part de CAPCOM.

Test originellement publié dans le N°31 d'iPomme Mag et republié ici avec l'aimable autorisation de Theo13.